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Posted: Tue 11:56, 22 Oct 2013 Post subject: barbour online shop Coup de grisou sur le régime |
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"Nous sommes terriblement inquiets, l?che un cadre local, nous avions une filière de santé globale à l'équilibre, les bénéfices des pharmacies minières compensant les déficits des centres de santé. Mais le gouvernement a tout cassé en autorisant les affiliés du régime à des médicaments dans n'importe quelle pharmacie." Depuis le 1er septembre, les pharmacies du régime ont connu une baisse de 7 % de leur chiffre d'affaires, estime la Carmi. Pour de la baisse, la caisse développe le portage à domicile. Mais comment des affiliés ?gés de s' en médicaments à plusieurs kilomètres quand une pharmacie libérale se trouve près de chez eux ?
A Paris, sur la belle avenue de Ségur, l'immeuble de la Caisse autonome nationale de la Sécurité sociale dans les mines (CANSSM) pourrait inaper?u s'il n'y avait ce mineur, casque sur la tête, au fronton. Cet immeuble, comme des dizaines d'autres dans Paris, a été acheté lors des années fastes de cotisations, quand les mines alimentaient toute la France en énergie. Aujourd'hui, derrière les portes en bois, le siège se vide. La gestion des retraites des mineurs a été confiée dès 2005 à la Caisse des dép?ts ; l'assurance- maladie n'attend plus que sa fusion avec le régime général.
Dans le bassin minier, les retraites des mineurs [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] tournent autour de 1 300 euros. Faute d'années de cotisation suffisantes, certains mineurs étrangers dépassent à peine le minimum vieillesse, tout comme [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] les [url=http://sc365.net/jj/guestbook.asp]louboutin[/url] veuves qui n'ont jamais travaillé. Dans certaines communes, "pour 100 euros de revenu d'activité, entre 10 et 20 proviennent des retraites et pensions versées par le régime minier", rappelle l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs, qui, après la fermeture des mines, craint "un deuxième choc économique" avec la disparition progressive des retraités.
Sous le crachin de ce début d'automne, le docteur Pollart arrive en jean-baskets, tout , chez Simone. A 89 ans, elle s'est cassé cinq c?tes dans sa modeste cuisine, un mois plus t?t. Il lui impose, gentiment, de s'équiper d'une téléalarme. Le numéro de la boutique est noté sur un bout de papier. Mauricette, 81 ans, souffre quant à elle d'un ulcère. Le docteur Pollart appelle l'infirmière pour quels types de pansement elle préfère, puis l'assistante sociale pour que quelqu'un vienne le ménage.
Pas question pour lui de les faire seules toutes ces démarches : "A cet ?ge, elles oublient facilement." L'infirmière, l'assistante sociale, la femme de ménage et le docteur Pollart ont tous le même employeur : le régime minier. Ensemble, ils accompagnent les patients, qu'ils aient une grippe ou un . Gratuitement.
Le 30 ao?t, , ministre du travail, a pourtant signé l'arrêt de mort de ce régime et, à travers lui, de tout un pan de l'histoire sociale fran?aise. Le décret est clair : le régime minier devra dispara?tre avant fin 2013. C'est l'épilogue d'une longue histoire débutée au XIXe siècle dans les mines du avec les caisses de secours financées par des cotisations. Berceau de la protection sociale fran?aise, il donnera naissance en 1945 à la Sécurité sociale.
Tout cela dans un contexte socio-économique difficile qui accro?t les besoins de santé. "La fermeture de la filière de soins entra?nerait un drame sanitaire et ", résume Régis Florent, ophtalmologiste des mines retraité qui est revenu à la Carmi pour la direction. Sa mission : pourquoi les centres de santé sont déficitaires et de rétablir leur équilibre. Il faut vite car le régime général risque de tous ceux qui [url=http://www.dalian-bs.com/joyful/joyful.cgi]abercrombie milano Reverse Ce[/url] perdent trop d'argent.
330 000 retraités et 172 000 affiliés maladie pour 10 000 cotisants - et encore, plus de 6 000 d'entre eux sont des salariés de la CANSSM qui bénéficient du régime. 1,6 milliard d'euros dépensés par an pour les maladies des membres du régime, 1,7 pour leurs retraites. Quand seulement 90 millions d'euros de cotisations entrent dans les caisses – le reste est complété par l'Etat et les autres régimes de Sécurité sociale. La fermeture du régime ne changera pas les besoins de financement, mais elle permettra des économies de gestion et de dispara?tre, sur le papier, ces .
Même le directeur de la CANSSM a fait ses cartons. Erik Rance quitte les mines, appelé à d'autres fonctions. C'est son successeur qui fermera la porte. "Je ne suis qu'un fonctionnaire qui répond aux exigences de son ministre", répond-il quand on l'interroge sur son attachement au régime. Erik Rance préfère visiblement chiffres. Et ils sont implacables.
Bien que modèle, le régime minier avait pourtant gardé son indépendance. Et ses avantages : dispositif de retraites anticipées, remboursement des soins à 100 %. Sans le et le chauffage payés par l'employeur. Il fallait bien la pénibilité, immense. "Je n'ai jamais vu un livre sur [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour.co.uk[/url] les mineurs qui arrive à à quel point c'était dur", l?che un retraité dans la salle d'attente du de santé du régime à Lens. Cancer de la prostate, silicose. A 73 ans, son état n'est pas fameux, "mais bien meilleur que celui de mes camarades : ils sont tous morts". Lui trouve "honteux?" que l'on mette fin à son régime ; "on l'avait bien mérité".
Pour défendre leurs droits, les affiliés du régime ont des syndicalistes coriaces. Dans son bureau décoré à la gloire des mineurs, précédé d'un petit écriteau "En échange d'un service, présentez votre carte syndicale", , le leader de la CGT des retraités mineurs du Nord - Pas-de-Calais, s'énerve dès qu'on lui parle des garanties de droits apportées par [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] le gouvernement. Le maintien des 100 % inclus dans le projet de budget de la Sécu pour 2012 ? "On n'est pas s?r que les députés ne le suppriment pas." Pour leur en ?ter l'envie, lui et les autres syndicalistes des mines iront devant l'Assemblée nationale le 25 octobre, premier jour des discussions. L'augmentation de 3 % des retraites des mineurs [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] promise par Xavier Bertrand pour le 1er novembre ? "Cela ne suffit pas, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] nos retraites sont en moyenne 17 % plus faibles que celles du régime général." Et qu'on n'aille pas lui de privilèges : "Nous avons cotisé 1 % de plus toute notre carrière pour ces droits !"
Mais derrière ces discours, même Raymond Frackowiak semble la fin du régime. Lorsqu'il a manifesté pour les retraites, jeudi 6 octobre, il a oublié de réclamer le retrait du décret tant honni pour sur les conditions de la fermeture, ce qui [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] fait des dents plusieurs de ses camarades. La fin du régime ressemble à la fin des [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour jackets[/url] mines, elle divise jusqu'au sein des syndicats.
. Depuis six ans déjà, le jeune médecin la sillonne tous les jours, comme toutes les autres cités minières de Méricourt, près de Lens. Six ans qu'il s'arrête devant les petites maisons faites de briques rouges pour visite à ses patients, essentiellement des veuves de mineur.
"Je ne comprends pas, explique Régis Florent, cette filière de soins est un modèle pour le système de santé fran?ais, parce qu'il correspond à la loi Bachelot qui préconise le développement de la salariée en centre [url=http://www.osterblade.com]moncler outlet[/url] de santé de proximité. Et le gouvernement ne semble pas s'y intéresser." Le docteur [url=http://www.shszc.org/E_GuestBook.asp]moncler si[/url] Pollart ne cache pas son inquiétude : "J'ai près de 1 000 patients. Des veuves de mineur, mais aussi des familles entières qui ne sont pas au régime des mines qui viennent parce que nous pratiquons le tiers payant intégral. Que deviendront-ils demain si je pars ?"
Reste le docteur Pollart et les 3 300 salariés de la Caisse régionale des mines (Carmi) du Nord - Pas-de-Calais. Depuis le 1er septembre, ils ont été placés sous tutelle de la Caisse nationale, avant d'être [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] transférés au régime [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] général. Beaucoup s'inquiètent pour leur et le maintien de leur filière de [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] soins. Depuis leur ouverture aux affiliés de tous les régimes, les centres de santé des mines compensent un peu le déficit criant de praticiens. Avec 90,9 médecins généralistes pour 100 000 habitants, le bassin minier est largement en dessous de la moyenne nationale, qui est de 112. Pour les spécialistes, c'est encore pire, il faut jusqu'à un an pour un rendez- chez un ophtalmologiste libéral à Lens. |
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