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Posted: Tue 11:25, 22 Oct 2013 Post subject: woolrich outlet Zahia Hameurlaine ou le combat dun |
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Mais la mémoire lui fait défaut, ses parents, décédés, ne sont plus là pour lui [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140751362926]hollister france Ipad User Gu[/url] . Elle finit par s' les d'un détective. Il retrouve un ancien voisin qui a accompagné sa mère pour déposer plainte au commissariat à l'époque de l'agression. Il y a aussi le précieux témoignage de Fatima, une amie du quartier, qui se rappelle "cet homme mena?ant qui l'attendait sous le pont du [url=http://www.fibmilano.it]woolrich outlet[/url] chemin de fer". Tous deux vont l' à cette journée du 13 novembre 1973.
Jusqu'à ce mois [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] d'ao?t 2010, Zahia Hameurlaine, 56 ans, ne savait pas qu'elle était amnésique. Elle ignorait été agressée, violée, puis laissée pour morte sur un trottoir de Lyon à 17 ans. C'est en se réveillant d'une énième opération [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] chirurgicale - la onzième - pour atténuer une paralysie au visage que les flashs sont apparus.
Le premier flash survient un soir alors que Zahia, encore convalescente, croise "deux pompiers dans le couloir de l'h?pital". Elle sursaute. Se dessine alors le visage d'un homme plut?t jeune, aux traits familiers. Les jours suivants, il réappara?t et d'autres images avec. "Je [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour jackets[/url] me voyais , je sentais les coups au visage, je le voyais me , me d'un camion, me par les cheveux, une barre de fer à la main." La scène la hante jusqu'à l'obsession. Elle en parle à son médecin qui, lui demande si elle a été indemnisée pour ce qu'il pensait être un accident. "Quel accident ?", répond la mère de , interdite. Pendant trente-sept ans, Zahia Hameurlaine a vécu dans l'ignorance la plus totale. Jamais elle n'a su ce qui lui était arrivé, d'où lui venaient ses cicatrices. Ce trou dans le cr?ne ? " Un accident de balan?oire", avait répondu un jour sa mère, avant de la discussion.
s'efforce de depuis un an et demi. Certaines sont perdues à jamais. Mais l'image qui se dessine est de plus en plus nette et même si la scène est toujours aussi insoutenable, elle persévère.
Zahia est alors ?gée de 17 ans, et travaille à l'usine sur la cha?ne de l'équipementier Paris-Rh?ne. A la pause de midi, elle voit cet homme "debout, près de son camion garé au feu rouge", et prend peur. "Il était venu avec ses parents ma main quelques mois plus t?t. Ma mère avait refusé, moi aussi.""Monte", impose-t-il. Elle refuse. "Monte", insiste-t-il. "Il y avait du monde devant l'usine. Une femme a même été témoin de l'enlèvement. Elle s'est confiée au détective mais s'est rétractée depuis, par peur des représailles." Mme Hameurlaine se retrouve [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=390331089734&ssPageName=STRK:MESE:IT]mulberry outlet Le défi de Mm[/url] de force dans le camion. "Il a verrouillé la porte, il a démarré et commencé à me frapper", se souvient-elle précisément. Puis il y a l'image de ce garage, "pas très loin de l'usine". Son agresseur descend du camion, "une barre de fer [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry sale[/url] à la main", l'attrape par les cheveux. "Il me frappait, frappait, frappait... Après, j'ai perdu connaissance."
Neuf mois après l'agression, alors qu'elle encha?ne les séjours à l'h?pital, elle donne naissance à un gar?on qu'elle n'a pas élevé. Pendant trente-sept ans, la chape de plomb familiale entretiendra le mystère sur l'identité du père. "Tout le monde savait [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] dans le quartier, mais on ne parle pas de cela quand on est victime chez nous, on a honte", assure Fatima.
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"En général, l'amnésie se réveille quelques semaines ou quelques mois plus tard. Chez Mme Hameurlaine, elle survient trente-sept ans après. Mais la littérature décrit des amnésiques post-traumatiques [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] qui se réveillent longtemps après, et dont le réveil est facilité par une anesthésie générale", explique le professeur , directeur de l'Institut médico-légal de Lyon. L'histoire de cette femme peut para?tre invraisemblable, mais "l'hypothèse d'une simulation ne semble pas être retenu", écrit-il dans son rapport d'expertise, rédigé avec l' d'un psychiatre et d'un neurologue. Le 28 décembre 2011, le professeur conclut "à une amnésie d'origine psychogène et post-traumatique" et ajoute qu'"en fonction des [url=http://www.jimin-togane.jp/cgi-bin/aska/aska.cgi?ref=hikayee.net%2520%255B0]louboutin pas cher 3 Ways To [/url] éléments fournis par Mme Hameurlaine Zahia", il lui "semblerait utile de rouvrir ce dossier".
L'adolescente sort du coma quatre jours plus tard. Le visage douloureux, défiguré. Celle dont les jeunes filles du quartier jalousaient la si belle chevelure est méconnaissable. "Je ne me souvenais de rien. Je ne savais pas ce que je faisais là, qui m'avait conduite à l'h?pital." La jeune fille, qui ne reconna?t plus ses amies, déménage et perd trace de son passé.
Sur les conseils de son chirurgien, Mme Hameurlaine va son dossier médical. Commence alors une [url=http://www.osterblade.com]moncler outlet[/url] longue quête vers la vérité qu'elle poursuit aujourd'hui jusqu'à déposer plainte, vendredi 2 mars, pour "tentative d'assassinat, enlèvement et viol". Les faits sont touchés par la prescription - dix ans pour les crimes et vingt ans pour les crimes sexuels commis sur un mineur -, mais Me Jean Sannier, son avocat, espère que l'amnésie dont a souffert sa cliente suffira à le parquet d' des poursuites. "Un arrêt de la Cour de cassation, ajoute-t-il, précise que, lorsque des circonstances de faits ont rendu impossible le dép?t de la plainte, la prescription peut être suspendue jusqu'à ce que ces faits aient disparu."
Zahia Hameurlaine a beaucoup bataillé pour trace de son passé médical. A deux reprises, elle a re?u une lettre des h?pitaux de Lyon expliquant que son dossier avait été détruit. Mais un employé compatissant de l'h?pital a fini par le lui . La pochette contient 32 feuilles sur lesquelles sont énumérées ses hospitalisations depuis ce "13 novembre 1973, jour de l'accident", où l'on diagnostique "une fracture du gauche après traumatisme cr?nien avec coma". Forte de cette date, elle consulte les documents de l'époque, au tribunal, aux archives départementales, puis dans celles du quotidien régional. Dans l'édition du 14 novembre 1973 du Progrès, une brève est retrouvée : "Rue de la Fontaine à la suite d'une chute d'un camion, hier après-midi, une jeune fille, Mlle , 18 ans, 29, rue Yves-Farges (7e), a été blessée à la tête."
Récemment, Mme Hameurlaine a expliqué à son fils qu'il pourrait être le fruit d'un viol. Seul une analyse ADN [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] pourrait le . Il faudrait que la accepte de l' et entende [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] cet homme, cet agresseur présumé que désigne Zahia Hameurlaine, et qui [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] vivrait toujours à Lyon. |
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