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UN D?FICIT PUBLIC ABYSSAL
D'autre voix, moins prévisibles, font la même opinion [url=http://www13.plala.or.jp/white_roots/gwbbs/gwbbs.cgi]hollister outlet sale Air Fra[/url] : sur une vingtaine d'économistes, qui avaient signé, avant les élections de 2010, une lettre appelant à l'austérité, une moitié a désormais publiquement changé d'avis. Même le Fonds [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] monétaire fait ses doutes. Sa directrice, , [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] a récemment estimé qu'il faudrait réduire l'austérité si la croissance [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] faiblissait trop.
Le gouvernement britannique peut un soupir de soulagement. Le produit intérieur brut (PIB) du a augmenté de 0,3 % au [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] premier trimestre, selon les statistiques publiées jeudi 25 avril. C'est une bonne surprise. La plupart des économistes attendaient plut?t une "progression" de 0,1 %.
Après un quatrième trimestre 2012 négatif, cela permet au pays d'échapper à la récession, ce qui l'aurait fait dans un infamant triple dip – une troisième période de recul de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] la croissance depuis la de 2008.
Il s'inquiète en particulier de [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] la baisse du budget d'investissement du gouvernement, qui a chuté [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] de 40 %. "C'est précisément le genre de dépenses qui ont un effet multiplicateur important." Il appelle à [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler-homme/]doudoune moncler homme[/url] un grand plan pour "routes, logements, écoles, h?pitaux et autres projets de transport et d'énergie".
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Du coup, le triple A britannique n'est plus qu'un . Moody's a été la [url=http://www.loo666.net/a/lebaijiayulecheng/2013/0916/188.html]giuseppe zanotti sneakers The Best Way To Get Inex[/url] première agence à cette note en février. Fitch a fait de même le 19 avril, ajoutant que le [url=http://sns.changsha.cn/forum.php?mod=viewthread&tid=2762329&pid=5653081&page=5&extra=page=1#pid5653081]moncler outlet Le télétravail gagne du terrain[/url] déficit ne devrait pas sous les 6 % jusqu'en 2015. C'est deux fois plus que la limite maximale imposée par l' : si cela n'a pas de conséquence pour le pays, qui n'est pas dans la zone euro, cela met en lumière l'ampleur du problème.
LES DOUTES DU FMI
Aucune des récessions précédentes, au XXe siècle, n'avait duré aussi longtemps. Même pendant la crise de [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] 1929, l'économie britannique avait retrouvé son niveau initial après quatre ans. Et il n'y a aucun signe d'un prochain décollage : la plupart des économistes prédisent une croissance inférieure à 1 % pour 2013.
Leurs arguments sont simples : la croissance n'est pas au rendez-vous et le déficit n'a guère reculé. Il reste autour de 6 % du PIB, stable d'une année sur l'autre. C'est plus que celui de la ou du . Et la dette devrait dépasser 100 % du PIB d'ici à deux ans.
George Osborne, le chancelier de l'Echiquier, y voit "un signe encourageant que l'économie est en train de cicatriser". Il évite pourtant tout triomphalisme. Car le Royaume-Uni reste en proie à une grave crise. Sur dix-huit mois, la croissance est nulle. Et la richesse nationale produite est 2,6 % plus basse que son pic de début 2008.
Pourtant, même les opposants de l'austérité reconnaissent que la marge de man?uvre est faible, tant le déficit est abyssal. Les travaillistes souhaitent une réduction des coupes budgétaires, pas une hausse des dépenses. Et politiquement, les Britanniques continuent à leur moins confiance, sur l'économie, qu'aux conservateurs au .
Si bien que sont vifs sur la stratégie du gouvernement : [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] la cure d'austérité lancée il y a trois ans a-t-elle asphyxié l'économie ? Pour l'opposition, c'est une évidence. "Nous n'aurons pas de retour à la croissance tant que M. Osborne ne sortira pas la tête du sable, pour [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] que son plan ne marche pas", estime Ed Balls, le chancelier de l'Echiquier "fant?me" du Parti travailliste.
Le débat est d'autant plus virulent que Londres n'a aucune pression internationale pour sa . "Contrairement aux pays périphériques de la zone euro, nous n'étions pas forcés de cela. Le Royaume-Uni s'est lancé (...) dans une expérience économique majeure, pour si une politique antikeynésienne pouvait la croissance", écrit sur son blog John van Reenen, de la of Economics. Pour lui, trois ans après, il n'y [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] a pas de doute : "Cette grande expérience a échoué."
Il n'y a donc presque aucune chance pour que Londres change de stratégie. "Peut-être que l'histoire prouvera que M. Osborne avait raison, écrit John van Reenen. (...) Mais les dommages causés, avec 62 millions de citoyens aux revenus en baisse, 2,5 millions de ch?meurs et une jeune génération blessée sont un prix énorme à ."