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We all know just how important security is while engaging with issues in school. Universities usually are required to be protected and safe locations where by learning as well as improvement can take place. Any kind of hazard towards kid's or educators' safety should be eliminated all the time. And for this exact reason, many colleges are turning to security guards. That is why it is necessary to never consider taking risks when you are preparing happenings at universities. College happenings can be a great and satisfying experience for all involved, so long as there won't be any situations that will [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] turn affairs bitter.
The answer to this concern would be to employ the service of a dedicated, skilled and highly trained security group [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] to oversee anything that takes place during your school occasion, including cash in transit security, and equip them how to [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister co france[/url] efficiently deal with any kind of situations that will occur.
Just a few of the many common problems that can happen in school celebrations may include:
- Bodily injuries as [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] well as accidents. Every time you're handling significant quantities of children [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] at a gathering, it's nearly certain that there will probably be some sort of injury. Children, because of their extremely high degree of power, inquisitiveness as well as lack of common-sense, usually end up in circumstances where they can hurt themselves or others. A good way to help out decrease these kinds of disasters would be to make sure that kids are not engaging in something harmful, including going into injury-prone zones, climbing [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] on things, or trying to play near vehicle traffic. An effective security guard personnel need to be capable to be mindful of these things as well as strongly advise youngsters to step back from hazard areas.
- Unacceptable [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]giubbotti peuterey[/url] conduct from visitors or parents. Though we don't wish to think about it, there's always the actual likelihood in which an unexpected intruder may get into the property as well as create injury to children. It could be also an offended parent which attempts to "discipline" somebody else's child by means of assault. The best way to take care of these circumstances is to have a security guard presence that can limit these individuals as quickly as possible, and can possibly detain them until [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] law enforcement show up or maybe eject them out from the property.
- Fire as well as electricity linked incidents. A wayward fire or perhaps electrical power problem can be certainly horrific within a school happening when it gets out of hand. Getting guards in school festivals aids to guard from this because they will be continually vigilant, monitoring for any dangers that could arise. An effective security workforce will be prepared in things to do in a crisis and may become a excellent help in these types of aggravating scenarios.
If you are intending a function such as a circus, fete or sports day [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] for the college, you shouldn't be reluctant to arrange a security guard presence as quickly as possible. It's [url=http://www.seattlesoycandles.com]hollister[/url] important that the security [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/]abercrombie pas cher[/url] of all kids around isn't sacrificed by any means, as this can [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] do great harm not just to all of them but additionally to the school and its staff members. Security guards consider the very initial step right now and figure out regarding trustworthy security guard companies for school activities within your location.
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nfnw3tm8 · Posted: Thu 5:09, 12 Sep 2013 Post subject:

On repense aux photos glamour, certaines prises au , où ils apparaissent, toujours beaux et chics, flanqués de leur fille, chanteuse et actrice. On revoit Siri, blonde et maquillée, sur les portraits en noir et blanc diffusés par son éditeur. On la croyait membre des "glitterati" (éloquente contraction, en anglais, de [link widoczny dla zalogowanych] glitter, qui signifie paillettes, et literati), cette [link widoczny dla zalogowanych] intelligentsia new-yorkaise qui ne déteste pas la représentation. Quel malentendu. La moitié la plus secrète du monstre à deux têtes, l'une ténébreuse, l'autre diaphane, de la littérature américaine, vit dans son monde à elle. Celui des idées.
SA PASSION ? LA NEUROBIOLOGIE
Ce [link widoczny dla zalogowanych] matin, elle mettait la dernière main à un texte sur Kierkegaard ("Un homme qui me rend folle depuis de nombreuses années") pour une conférence de l'université de Copenhague qui se tiendra [link widoczny dla zalogowanych] début mai. Ces jours-ci, elle révise aussi les épreuves d'un essai à para?tre dans le Journal de l'épilepsie (Seizure. European Journal of Epilepsy). Le nom de la publication la [link widoczny dla zalogowanych] fait . Elle prépare en outre une intervention sur l'hystérie pour d'hiver de la Société de neurophysiologie clinique de langue fran?aise, à Paris. Le professeur Patrick Chauvel, qui l'a invitée, est sous le charme. "La fut pour moi une révélation, explique ce neurologue, chercheur à l'Inserm. Elle parle d'une fa?on simple de la complexité."
Mais il perce avant elle, gr?ce au succès, dès 1986, de sa Trilogie new-yorkaise. Quand elle publie L'Envo?tement de , en 1996, un journaliste allemand lui affirme être "convaincu" qu'Auster en est le véritable auteur. "J'étais interloquée. Aujourd'hui, cela me ferait . A l'époque, je n'y suis pas arrivée." Plus tard, un autre critique suggère que son mari lui a tout appris sur la psychanalyse, un sujet auquel Paul Auster ne s'est pourtant intéressé, dit-elle aujourd'hui, encore offensée, que "brièvement, il y a quarante ans".
A bient?t 58 ans, c'est à son tour de . Bien qu'apparemment dispersées, ses activités tissent à présent une oeuvre cohérente, tendue par un même désir : le monde intérieur. La démarche est rigoureuse et subtilement féministe. Dans tout son travail, l'exigence intellectuelle s'accompagne d'une passionnée de l'affect.
les journalistes dans la maison qu'elle partage avec son mari, l'écrivain , dans une rue ombragée de , le quartier de Brooklyn qui héberge aussi les romanciers et Foer. "N'en divulguez pas l'adresse", a précisé son éditeur.
On repense à une anecdote racontée par Paul Auster lors d'une signature organisée l'été dernier par la mythique librairie Strand, sur Broadway. Jugeant sa femme un rien obsessionnelle, il lui avait interdit de davantage de traités de psychiatrie. Un jour, il la surprit avec un mystérieux sac en papier kraft. "Qu'est-ce que c'est ?", demanda-t-il. Elle balbutia : "Juste quelques livres. Les derniers." Il suffit d' son nouveau recueil d'essais, Vivre, , regarder (chez Actes Sud), pour que a désobéi. La [link widoczny dla zalogowanych] célèbre écrivaine américaine a dévoré peu ou prou tout ce qui a été écrit, depuis Aristote, sur le cerveau humain.
Ecrits à l'occasion de colloques, ses essais n'ambitionnent rien moins que la réconciliation des et des humanités. "Ces différentes [link widoczny dla zalogowanych] disciplines semblent apparentées, mais, en réalité, chacune est une ?le, regrette-t-elle. L'idéal de l'homme éclairé - instruit en sciences et en philosophie - n'existe plus. Il est mort dans les années 1930. Pour ma part, je ne pense pas qu'on puisse bien réfléchir sans plusieurs modèles théoriques."
Surtout, qu'on ne lui parle pas de vérité factuelle.Trop longtemps, les critiques se sont autorisés à disséquer ses romans à la recherche d'indices sur sa . Même son entourage en a parfois été coupable, comme cet ami [link widoczny dla zalogowanych] qui l'appela après lu Un été sans les hommes (2011, Actes Sud), convaincu que la crise conjugale de Mia et Boris, ses personnages, était une confession à peine voilée.
Déterminée à ses troubles, elle se lance dans une exploration pluridisciplinaire et savante du fonctionnement cérébral. "Au début, je n'y comprenais rien, avoue-t-elle. J'ai fait mes devoirs. J'ai même acheté un cerveau en caoutchouc." Plus qu'un projet littéraire, c'est une obsession. A ses heures perdues, elle anime un atelier d'écriture dans un h?pital psychiatrique et passe des examens de en candidate libre.
Bient?t, sa propre voix se mêle à la discussion scientifique. Une voix désormais écoutée. "Au cours de nos nombreuses conversations sur la cognition, j'ai toujours eu l'impression de à une collègue. Une collègue sérieuse, qui plus est", estime le chercheur , membre de la dream team qui a découvert les neurones de l'empathie, dits "neurones miroirs".
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Fascinée par Freud depuis le lycée, inlassable lectrice de Kierkegaard et Merleau-Ponty, exégète studieuse du linguiste et du pédopsychiatre Winnicott, elle se passionne désormais pour la neurobiologie, ajoutant des rayons à un encyclopédique qui embrassait déjà la littérature, la philosophie et les plastiques.
"Quand le neurobiologiste a dit à ses collègues qu'il voulait des recherches sur l'émotion, ils ont répondu qu'il allait sa carrière, dit-elle. On a toujours dénigré l'émotion, pas seulement depuis les Lumières, mais depuis la antique. Elle est associée au corps, à la féminité. Dans [link widoczny dla zalogowanych] le monde viril des sciences dites exactes, les mauvaises sont décrites comme "squishy" [spongieuses]. On oppose inconsciemment les humanités, molles et féminines, et les sciences, dures et masculines. Mais pourquoi n'accéderait-on pas à la connaissance par le ressenti ?" Au coeur du fonctionnement cognitif, l'émotion, soutient-elle, consolide la mémoire, colore la perception et guide la création littéraire. "La seule chose qui importe, dans la fiction, c'est la vérité émotionnelle."
L'auteure a grandi dans une norvégienne du Minnesota, auprès d'un père adoré quoique assez distant, d'une mère aimante, et de trois petites soeurs, toutes grandes par la taille. Elle est la plus sensible. La plus cérébrale, aussi. "J'avais déjà l'ambition de m', déjà l'intuition, peut-être l'illusion, que c'est une fa?on d'acquérir du [link widoczny dla zalogowanych] ." Arrivée à New York pour un doctorat de littérature à l'université de Columbia, elle rencontre, lors d'une lecture de poésie, un jeune auteur encore méconnu et "beau à le souffle" : Paul Auster. Selon le mythe familial, il tombe amoureux en quelques heures, et elle en moins d'une minute.
"C'EST MA DEUXI?ME VIE"
La star, c'est lui. Si elle reste dans l'ombre de l'écrivain, c'est surtout parce qu'elle vit avec leur fille Sophie, née en 1987, "une grande histoire d'amour, un attachement passionné". Pendant des années, elle lui fait la lecture, la couve et l'observe. "Ce n'est pas tant que je manquais de temps pour écrire, mais plut?t que je n'avais pas la disponibilité affective. L'expérience intime de la se développer et m'a absorbée." En 2003, elle accède à [link widoczny dla zalogowanych] la reconnaissance avec Tout ce que j'aimais (Actes Sud), un beau roman nourri d'art et de psychiatrie. Puis Sophie quitte le nid pour à Manhattan et de la musique. Sa mère, elle, se remet au travail. Conférencière, essayiste, critique d'art - l'une des meilleures au monde, selon son mari -, elle trouve le temps d'écrire de la fiction. Elle a fini un "gros" roman avant No?l, en a déjà un autre en tête. Elle se "lève très t?t, travaille constamment".
Vêtue d'un gros cardigan masculin qui accentue l'extrême finesse de ses mains, elle s'installe en position du lotus dans un fauteuil en velours vert amande. Le calme n'est troublé que par un coup de sonnette. Dépliant ses jambes immenses et frêles, elle dispara?t un instant et revient avec un colis. "Encore des ", s'excuse-t-elle.
POURQUOI CETTE FR?N?SIE ? "JE VIEILLIS."
Les psychanalystes aussi se l'arrachent : l'année dernière, ils furent 500 à l' à tout lors de la 39e Conférence annuelle de l' Freud, à Vienne. Elle ne s'en lasse pas. "Jamais je n'aurais cru [link widoczny dla zalogowanych] il y a trente ans que l'on m'inviterait un jour à des colloques de neurologie. C'est ma deuxième vie."
Quand on [link widoczny dla zalogowanych] parle du loup, il surgit justement dans l'embrasure, emmitouflé dans une écharpe rouge. Paul Auster vient de se masser (son cadeau de No?l, explique-t-elle). Elle lui demande comment c'était, il répond par une blague puis dispara?t.

La deuxième vie de Siri Hustvedt a commencé à l'orée de la cinquantaine avec l'écriture de La femme qui tremble (2010, ), un essai autobiographique inspiré par les spasmes dont elle fut saisie, un jour de 2005, tandis qu'elle pronon?ait un discours à la mémoire de son père disparu. Ce n'était pas son premier "orage nerveux". Pendant sa lune de miel, déjà, elle s'était retrouvée projetée contre le mur d'une galerie d'art parisienne qu'elle visitait avec Paul Auster, le bras gauche dressé à la verticale. Migraines, hallucinations, convulsions : la romancière est affligée depuis l'enfance [link widoczny dla zalogowanych] de "sympt?mes étranges". Mais l'éloge funèbre de son père déclenche la crise de trop.
Et ce n'est rien à c?té de l'article paru dans le Observer à la sortie de Tout ce que j'aimais : tel un détective, l'auteur y soulignait les parallèles entre le jeune sociopathe du roman et le propre fils de Paul [link widoczny dla zalogowanych] Auster, né de son premier mariage avec l'écrivaine . Dix ans après, Siri Hustvedt refuse toujours d'en . "C'est du journalisme de caniveau, n'abordons même pas le sujet." A la place, elle mentionne Simone de Beauvoir, dont les livres ont souvent été analysés à la lumière de ses frasques personnelles. "Comment ose-t-on ainsi cette grande intellectuelle ? l'oeuvre au vécu, comme si tout était confession, c'est la pensée des femmes." Bref, elle y voit du sexisme. L'argument est imparable : "Je peux vous , parce que je suis la mieux placée pour le , qu'il n'y a pas plus d'éléments autobiographiques dans mes romans que dans ceux de mon mari. Or personne ne vient lui ce qui est inspiré de sa vie. Peut-être les journalistes ont-ils moins peur de moi que de lui."