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Dès qu'Abdelaziz rendra l'?me, Sa?d le suivra dans la tombe. Les dossiers qu'il a constitués ne l'aideront [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] pas, la justice les réfutera. Le président, qui a l'esprit dynastique, lui a confectionné un puissant parti pour le , dirigé par des apparatchiks capables de élire n'importe [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] qui à n'importe quel poste ; ils feront barrage contre les généraux et les islamistes, mais au final ils trahiront, c'est la règle. Le pauvre Sa?d aura du mal, dans l'ombre du frère président est une chose, de ses ailes sans bouclier ni parachute en est une autre. En attendant, tout ce beau monde amasse de l'argent par camions, c'est le carburant des guerres à . Gr?ce à Dieu, le prix du baril tient la cote, l'argent coule à flots, la réserve déborde de partout. Jusque-là, il a permis une cohabitation acceptable, personne n'est vraiment lésé, les milliards qu'on nous chaparde le matin, on les refait l'après-midi. Et voilà, nous avons tous les éléments de la pièce qui va se dès l'annonce de la mort d' : les acteurs, l'intrigue, le décor, les figurants. Il y a les parrains des uns et des autres, fran?ais, américains, russes, saoudiens, qataris, mais on ne les voit pas, ils sont derrière le rideau.
A l'indépendance, écoeuré par les agissements des nouveaux dirigeants de l'Algérie, enivrés par le , il les dénon?a et dut à l'étranger pour échapper à leurs tueurs. Ils le rattrapèrent trente-huit [url=http://www.shewyne.com/moncleroutlet.html]moncler sito ufficiale[/url] ans plus tard, l'attirèrent dans un guet-apens et l'assassinèrent d'une rafale dans le dos, sous le regard effaré du public et des caméras. C'était le [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan outlet[/url] 29 juin 1992, il avait 73 ans. Crime parfait, on conna?t les assassins, trois généraux, on sait où ils habitent, où ils travaillent, mais aucune ne peut les . Même le diable a peur d'eux.
MASSACRES AVEUGLES
Lire le débat : avec les contributions de Luis Martinez, directeur de recherche au CERI- Po ; Mansouria Mokhefi, historienne, responsable du programme Moyen-Orient Maghreb à l'Ifri ; Boualem Sansal, écrivain ; Mohamed Chafik Mesbah, politologue, supérieur, en retraite, de l'Armée nationale populaire et des proches des moines de Tibéhirine, des historiens, des politiques.
Lire le débat :
Après dix années de terrorisme et de massacres aveugles, les islamistes ont compris le sens de l'histoire, ils ont abandonné les maquis des montagnes et intégré les maquis des villes. Ils ont pignon sur rue, ils tiennent la quasi-totalité du commerce de gros et demi-gros. Voici le deal que les généraux ont conclu avec eux avant de la loi d'amnistie générale, appelée "réconciliation nationale" : les généraux tiennent le haut bout de la cha?ne de l'argent – ils contr?lent la Sonatrach, les banques, décident la économique du pays, imposent les modalités budgétaires, fiscales et autres. Ainsi, ils connaissent d'avance ce qu'ils vont et ce que le peuple va ; les barbus [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] tiennent l'autre bout de la cha?ne, ils réceptionnent les conteneurs des généraux, répartissent la cargaison entre leurs émirs et leurs troupes. Avec les miettes, ils dotent les mosquées et aident les pauvres à . En plus d'une portion de la rente, ils ont aussi leur quota de ministres, députés, sénateurs, ambassadeurs, hauts fonctionnaires. De cette fa?on, ils font le lien avec l'internationale islamiste pour leur compte et pour [url=http://www.shewyne.com/peutereyoutlet.html]peuterey sito ufficiale[/url] le compte des [url=http://www.xn--7iqt79af7aw63ebk0a.com/guestbook.asp]barbour pa[/url] têtes pensantes de la [url=http://www.scjgzx.net/cclai_GuestBook.asp]louboutin[/url] junte militaire.
En vérité, la pièce est écrite depuis longtemps et se joue déjà dans les [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] coulisses, les trois coups ont été frappés à l'instant où Bouteflika a été évacué à Paris, dans son h?pital préféré du Val-de-Gr?ce. Ombres, murmures et courants d'air. On pourrait se les questions qu'on se pose depuis le premier putsch en 1962, mais cela sert-il ? Nous recevrons les mêmes fausses réponses. Bouteflika mort, l'armée fera le ménage et adoubera Tartempion VI. Le roi est mort, vive le roi et Allah est grand.
. Il [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] ne se passe rien dans le pays, je veux de neuf, de piquant, quelque chose qui date de ce siècle, qui interroge l' et fait les jeunes. Des articles pour qu'il ne se passe rien de neuf, j'en ai écrit des tas ces douze dernières années, ils n'ont jamais rien appris à personne. Toujours les mêmes vieilleries, du réchauffé, des rumeurs de harem, les sempiternels trucages, des rodomontades d'anciens combattants, des discours creux, des successions poussiéreuses entre vieux de la vieille. Pff, c'est ennuyeux à . Je voudrais de choses belles et neuves, mais ?a n'existe pas, ?a me rend triste.
Il [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] y a trois raisons à cette misère lancinante : l', l'islamisme et Bouteflika. Il faut les un à un et les considérer ensemble dans leur relation intime. Nocifs, ils le sont pareillement, mais leur rapprochement est atomique, c'est la réaction en cha?ne, l'apothéose du "Mal", et une radioactivité installée pour des siècles. Cela, chacun le sait, depuis toujours. Je l'écrivais déjà en 2000. Je n'étais pas le premier. En 1964, deux années à peine après l'indépendance, Mohamed Boudiaf, opposant lumineux au régime noir d'Alger, réfugié au , publiait un livre, Où va l'Algérie ? (Editions Librairie de l'étoile), dans lequel précisément il s'interrogeait sur l' du pays qui pourtant avait fait de la planification socialiste et de l'héro?sme au travail sa ligne de conduite. Il n'a rien vu de rassurant. Boudiaf est le premier révolutionnaire algérien : en 1954, il a créé le Front [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] de libération nationale (FLN) et déclenché la lutte ée contre la France.
Et tout là-haut, replié en son palais blockhaus, imprévisible et redoutable, il y a Bouteflika. Sa [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] maladie mystérieuse et son air hagard ajoutent à la menace. En fait il faut "les [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] Bouteflika". Abdelaziz n'est rien sans sa fratrie autour de lui. C'est un peu les Borgia, ces gens, en plus fort. Le plus efficace est le cadet, Sa?d, un génie de l'intrigue. Il n'a pas de fonction officielle mais il décide tout, surveille tout. On dit qu'il est féroce. Les ministres pissent dans leur froc quand il les convoque. Les généraux le détestent, un jour ils le tueront.
Ces messieurs ont vieilli, ils ont tous le et des cirrhoses carabinées, mais leurs enfants sont là, beaux, brillants, polyglottes, efficaces comme des managers de multinationale, ils trafiquent avec le monde entier ; ces dernières années ils le font avec les Chinois, les Russes, les hindous, [url=http://jjxinsheng.cn/E_GuestBook.asp]air jordan[/url] les Turcs, et l'incontournable Duba?. On travaille en confiance avec eux, ils ne collaborent jamais avec la justice internationale. L'argent, ils le gagnent là mais le dépensent en Occident, où la démocratie sait protéger les riches et les voleurs. Ils y retrouvent leurs copains, les fils de dictateurs, les Kadhafi, les Moubarak, les Trabelsi, les Wade, les Bongo... avec qui ils font du business et prennent du bon temps dans les bo?tes à la . Pour eux, le pays de papa n'est qu'une planche à billets.