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Les menaces américaines poussent Pyongyang [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] dans ses retranchements et mettent en cause la détente dans la péninsule coréenne.
Le conseil de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se réunit aujourd'hui à Vienne pour discuter des activités nucléaires contestées de la Corée du Nord après que celle-ci a annoncé le 5 février dernier le redémarrage de sa centrale de Yongbyon. Le complexe serait capable, estime l'AIEA, de produire du plutonium à usage militaire. Mais selon Pyongyang, cette réactivation a un but civil : fournir de l'électricité visant à pallier la suspension à la fin de 2002 des livraisons de pétrole des ?tats-Unis alors que la RDPC (République démocratique et populaire de Corée) est confrontée à de graves problèmes énergétiques. Ce que confirment des expatriés en poste actuellement à Pyongyang. La mesure américaine a été prise en représailles à un programme nucléaire militaire dénoncé par Washington, mais démenti par le pouvoir nord-coréen. Dans la crise qui a suivi, la RDPC a [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] expulsé à la fin de décembre les inspecteurs de l'AIEA chargés de surveiller son programme nucléaire gelé dans le cadre de l'accord de Genève conclu en 1994 avec les ?tats-Unis. Le 10 janvier 2003, elle annon?ait son retrait du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

La rencontre de Vienne devrait déboucher sur la décision de porter le problème nucléaire nord-coréen devant les Nations unies cette semaine. C'est ce qu'estime du moins Chung Yung-Woo, directeur général chargé des organisations internationales au sein du ministère sud-coréen des Affaires étrangères pour lequel " il est presque certain " que le Conseil de sécurité de l'ONU sera saisi du dossier alors que Pyongyang rejette toute internationalisation de la crise et appelle à des négociations directes avec les ?tats-Unis sur des garanties de sécurité. L'ONU pourrait envisager des sanctions économiques et politiques contre la Corée du Nord, mais celle-ci a déjà averti qu'elle prendrait les " mesures les plus dures pour protéger ses intérêts suprêmes dans cette situation difficile ", selon le Rodong Sinmum, le quotidien officiel du Parti des travailleurs. En l'absence de ses inspecteurs, l'AIEA n'est pas en mesure de confirmer " l'activité nucléaire annoncée " à Yongbyon, a précisé Melissa Fleming, porte-parole de l'AIEA.
Si à la mi-janvier, l'administration Bush laissait entendre qu'elle était disposée à une solution négociée sur la seule base du démantèlement du programme nucléaire, elle restait sourde aux demandes de Pyongyang réclamant un agenda plus large incluant l'aide économique et un pacte de non-agression avec Washington. Un mois plus tard, la confrontation [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] reste de mise, George Bush répétant qu'il n'excluait pas l'option militaire alors que le secrétaire d'?tat [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] Colin Powell rejetait toutes discussions directes et [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] que le secrétaire à la Défense faisait monter [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] les enchères en estimant, sans aucune démonstration, que la Corée du Nord pourrait produire d'ici à juin assez de matière fissile pour fabriquer six à huit armes nucléaires. Dans le même temps, le Pentagone annon?ait que vingt-quatre bombardiers à longue portée avaient re?u l'ordre de se tenir prêts à être déployés en Extrême-Orient pour soutenir les forces américaines en Corée du Sud. Ce que Pyongyang interprétait comme des menaces directes. " Si les provocations américaines de renforcement de leurs troupes d'agression se décha?nent, tout le territoire de Corée sera [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] réduit en cendres et les Coréens n'échapperont pas à un horrible désastre nucléaire ", répondait [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] l'agence officielle du Nord, KCNA. Pyongyang se considère désormais comme la seconde cible des Américains après Bagdad. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ri Pyong-Gap, l'a explicitement déclaré dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian. " Les ?tats-Unis disent que nous sommes les prochains, après l'Irak. " Ces déclarations ne s'appuient pas sur rien et les questions ne manquent pas quant à la volonté de déclencher une crise dans la péninsule coréenne au risque de crisper à nouveau un régime dictatorial enclin ces dernières années à la négociation et à une certaine ouverture.

La crise actuelle [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] a officiellement éclaté en octobre lors de la visite de James Kelly, sous-secrétaire d'?tat pour les Affaires du Pacifique et de l'Asie orientale à Pyongyang. Les ?tats-Unis ont révélé que la Corée du Nord poursuivait un programme secret d'enrichissement d'uranium en violation de l'accord de 1994. En fait, des rumeurs faisaient état depuis 1998 d'un accord avec Islamabad prévoyant le transfert de missiles nord-coréens en échange de la technologie pakistanaise d'enrichissement de l'uranium. L'administration Clinton avait préféré maintenir le dialogue et misé sur une possible normalisation entre les ?tats-Unis et la RDPC. [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] Selon certains experts, il était possible de geler l'utilisation de la technologie importée dans le cadre de l'accord de [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] Genève. L'arrivée de Bush à la Maison-Blanche, son discours sur l'?tat de l'Union de février 2002 sur " l'axe du mal " (Irak, Corée du Nord, Iran), la remise en cause de la politique de réconciliation (Sunshine Policy) menée par Séoul, qui avait permis le sommet historique de juin 2000 entre les deux Corées, ne laissaient guère de doute quant à la stratégie américaine de déclencher un nouveau centre de tension en Asie au risque de déstabiliser les relations régionales. En déclarant caduque l'accord de Genève après le coup de thé?tre organisé par Kelly à Pyongyang, la [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] Maison-Blanche ne faisait qu'entériner une décision prise plusieurs mois auparavant en ayant la quasi-certitude de déclencher une dangereuse escalade avec le régime de Kim Jong-Il. Au moment même où l'évolution en Corée du Sud, marquée par une hostilité croissante de la jeune génération envers Washington, vient de porter à la présidence Roh Moo-Hyun, dont l'un des thèmes de campagne revendiquait une plus grande indépendance de la Corée du Sud vis-à-vis des ?tats-Unis.
Dominique Bari

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