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Malgré l'importance de l'enjeu européen, ce vote sans surprise semble secondaire dans la confusion qui règne actuellement à l'UMP. Depuis la condamnation en première instance par le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) de son président, é, le 30 janvier 2004, à 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d'inéligibilité, le parti chiraquien est en effet entré dans une période d'incertitude. La déroute aux régionales et aux cantonales, deux mois plus tard, a accru le trouble, poussant plusieurs élus et responsables de l'UMP à du mutisme qu'ils observaient jusqu'à [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] présent.
Si la constitution des courants semble acquise - le conseil national de dimanche devait l'entériner par un vote -, il reste malgré tout peu probable que cette prise en compte suffise à les esprits. "Plus encore que les mauvais résultats des élections régionales, la décision judiciaire concernant Alain Juppé a considérablement secoué le parti, et sa succession a dégagé un vide sidéral", concède M. Woerth.
Cette succession imposée par les circonstances attise les querelles et les rivalités à droite. Tous les responsables de la majorité l'admettent : si les militants devaient é le nouveau président du parti aujourd'hui, M. Sarkozy serait plébiscité. Même des proches de M. Juppé le reconnaissent : "Si c'est pour développer l'UMP au service de nos idées, pour en autre chose qu'une simple écurie présidentielle, Sarkozy peut être le prochain président de l'UMP", affirme M. Woerth. Pour l'heure, le ministre des finances refuse de s'il sera candidat à la succession de M. Juppé. "Je répondrai au moment voulu", se contente-t-il d'. "Quelle raison a-t-il de ne pas y ?", interroge son entourage.
Au lendemain de cette défaite de l'UMP et du gouvernement, le centriste Pierre Méhaignerie, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, et le chef de file des libéraux, , ont réuni leurs partisans. Avec une ambition non dissimulée : du débat et de la diversité au sein d'une formation qui, selon eux, en était privée depuis sa création, en novembre 2002. Leur initiative a fait école. Patrick Ollier, politique de l'UMP, vient à son tour d' la création d'"une sensibilité gaulliste au sein de l'UMP" (Le Monde du 8 mai). D'autres responsables, comme le président du Parti radical, André Rossinot, ou M. Dupont-Aignan, ont également manifesté leur intention de des courants autonomes.
Les délégués devaient les listes qui défendront [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] les couleurs du parti dans les huit circonscriptions, mais aussi dé et l'une des quatre motions sur l'Europe soumises, depuis un mois, à la [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] discussion des militants. Le résultat du vote ne fait aucun doute : la motion du bureau , défendue par les quatre principaux dirigeants du parti, Alain Juppé, Philippe Douste-Blazy, Jean-Claude Gaudin et François Baroin, devrait être largement majoritaire. Elle réaffirme l'opposition de l'UMP à l'entrée de la dans l'Union et son "oui" à la Constitution européenne, sans s'il faut [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] la par un référendum ou un vote du Parlement.
Parmi les trois autres motions en présence, celles de , député de l'Aveyron, et d', élue au en 1999 sur les listes [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] Pasqua-Villiers, ne peuvent espérer qu'un faible score. En revanche, le texte de , leader du courant Debout la République [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour[/url] et chef de file d'une mouvance "nationale et républicaine" au sein de l'UMP, pourrait un résultat significatif.
L'ancien premier ministre, qui a annoncé son "retrait [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry sale[/url] progressif"de la vie politique trois jour après sa condamnation par le tribunal de Nanterre, va ses [url=http://miriaonline.com/item/203266]abercrombie pas cher Deux plaisanciers étrangers[/url] mandats électoraux et se de la présidence de l'UMP au début de l'été. D'ici là, il reste [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi?mode=view&no=1106297&res=1&page=450]hollister deutschland Les IUF[/url] aux commandes et compte [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] s' dans la campagne électorale des européennes. Il s'est fortement impliqué dans la constitution des listes et devrait plusieurs réunions publiques dans les prochaines [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour.co.uk[/url] semaines. "Sa préretraite n'a pas été surmontée par le parti, élus et militants confondus", indique M. Woerth. C'est qu'"Alain Juppé, [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] plus que tout autre, symbolise le rassemblement de la droite dans une seule et même formation", explique M. Baroin, chargé de gérer la période de transition qui s'achèvera, début novembre, avec le congrès de l'UMP, qui sera marqué [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] par l'élection d'un nouveau président et d'une direction renouvelée.
La direction, qui avait enterré "les mouvements" - appellation donnée aux courants à l'UMP - au conseil national de novembre 2003, est donc contrainte de marche arrière. "Les courants constituent une méthode pour nous de à notre objectif, qui est de développer le débat au sein du parti", explique François Baroin, le nouveau secré général délégué. Eric Woerth, trésorier de l'UMP et proche de M. Juppé, devenu secré d'Etat à la réforme de l'Etat depuis le récent remaniement ministériel, le concède : "C'est vrai, il y a quelques mois, nous expliquions qu'il était trop tôt pour sur pied des courants. Nous n'avons pas réussi à passer l'idée que l'on pouvait s'en sans pour autant le débat."
oblige, le [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] conseil national de l'Union pour un [url=http://www.zhytax.gov.cn/E_GuestBook.asp]barbour.co[/url] mouvement populaire () devait l'essentiel de ses travaux, dimanche 9 mai, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), aux élections du 13 juin. Six membres du gouvernement, dont , ministre de l'économie et des , Michel Barnier (affaires étrangères) et (intérieur), devaient la parole devant les 2 000 délégués de ce "parlement" du parti chiraquien. Le premier ministre, , prononcera un discours en fin de matinée.