cekyophr5
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Posted: Mon 5:51, 04 Nov 2013 Post subject: www.marrakech-hotel.fr Chantal Sébire, maî |
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Se sachant condamnée, elle décide de s'éteindre à son domicile, entourée des siens et en toute conscience, par le biais d'un produit létal, comme en , aux ou en . En France, la démarche est illégale, mais Chantal compte bien les lignes sur les questions de la .
Alors que les journalistes campent dans le hall de l'immeuble, elle fait peu à [url=http://www.marrakech-hotel.fr]www.marrakech-hotel.fr[/url] peu le vide autour d'elle, tente de du recul. "Avant son décès, il y a eu une sorte [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] d'apaisement, explique Gérard Dubus. La veille, elle m'a appelé pour me qu'elle s'excusait de ce qu'elle m'avait dit, que mes papiers avaient été honnêtes et rigoureux. J'ai vraiment été très touché."
Au siège de l'ADMD, on mesure l'effet de souffle médiatique. L'association, qui lui transmettait jusque-là les demandes d'interview tous les jours à 15 heures, est rapidement débordée.
"C'est devenu infernal, des journalistes nous mena?aient parce qu'on ne voulait pas ses coordonnées, certains ont appelé un à un tous ses voisins pour des bribes d'info, explique Philippe Lohéac. Le numéro de portable de sa fille a filtré, on s'est retrouvés au milieu d'une tourmente qu'on ne gérait plus."
Chantal Sébire était comme ?a, vulnérable et cassante à la fois, ne laissant à quiconque le droit de décider à sa place. Jusqu'à son décès, mercredi 19 mars à son domicile de Plombières-lès-Dijon (C?te-d'Or), elle a cherché à ma?triser son message, comme elle voulait ma?triser son destin en réclamant une active à .
L'affaire est d'importance pour France 3, seule cha?ne autorisée à Chantal Sébire au quotidien. Il y a bien une équipe de M6 à Plombières-lès-Dijon, qui tourne un reportage pour "Zone interdite", mais ces images ne sont toujours pas diffusées. France 3 est en position d'exclusivité : ses images sont vendues à toutes les cha?nes privées fran?aises et à [url=http://www.corsodiesperanto.it/woolrich.php]woolrich outlet[/url] un grand nombre de cha?nes étrangères.
en qui elle avait toute confiance, a pénétré chez elle ce lundi 17mars, Chantal Sébire, rendue pourtant aveugle par sa maladie, l'a rudement interpellée : "Vous n'êtes pas seule, qui est avec ?" Depuis quelques jours, une quinzaine de reporters et de photographes planquaient nuit et jour à sa porte, Chantal craignait l'intrusion. Pas question de se piéger par la machine médiatique en train de s'. "C'est une nouvelle d'image, elle est avec moi", la rassurait la journaliste venue pour une ultime interview.
Dans ce processus, Ann-Ga?lle Matoksy se retrouve en première ligne. La journaliste a sympathisé avec les enfants [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] de Chantal Sébire et reste en relation permanente avec toute la . Les frontières se brouillent, sa proximité avec Chantal la place de facto en position de directrice de communication. Les confrères l'accusent de barrage, mais elle se défend d' participé à un mélange des genres.
En réalité, Chantal est à bout. Depuis quelques jours, elle fait d'impressionnantes hémorragies de l'?il, qui deviennent de plus en plus fréquentes. En rejetant sa requête, lundi 17 mars, le tribunal de Dijon met fin à ses derniers espoirs de au grand jour, comme elle le souhaitait. Elle vit désormais claquemurée dans son appartement du rez-de-chaussée, avec les paparazzi qui se cachent dans les buissons.
Chantal Sébire a obtenu ce qu'elle souhaitait, une avancée sur les questions de l'euthanasie et un débat national, analyse Fran?oise Erb, rédactrice en chef de France 3 Bourgogne. "Elle s'est vraiment débrouillée comme une chef dans cette histoire."
En janvier 2008, le docteur Emmanuel Debost, son médecin traitant, contacte France 3 Bourgogne à sa demande. L'histoire de cette femme qui demande la mort et qui n'hésite pas à son visage malgré sa [url=http://www.ttcarpets.co.uk]mulberry sale[/url] maladie [url=http://www.riad-marrakesh.fr]abercrombie pas cher[/url] intéresse tout de suite la rédaction. Le 1er et le 2 février, la station diffuse successivement deux , signés d'Ann-Ga?lle Matoksy et Romain Liboz.
Emportée dans un tourbillon qu'elle a elle-même déclenché, pestant souvent contre les journalistes dont elle se méfiait, elle s'est révélée une redoutable communicante. Transcendée par ce dernier combat, il ne lui a fallu que quelques semaines pour en éclats le tabou de l'euthanasie.
"Ann-Ga?lle est devenue malgré elle une sorte de voie de passage entre les confrères et Chantal Sébire, confirme Hervé Brusini, directeur délégué de l'information de France 3. On a tenté de la au mieux sur la manière de gérer la place que la famille lui avait assignée, ce qui n'était pas facile..."
"Elle m'a appelé pour m' vertement, raconte t-il. Elle m'accusait de l' trahie, disait qu'elle était submergée d'appels à cause de ?a. [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] C'était un peu dur, car j'ai toujours refusé de ses coordonnées à quiconque."
"Je ne lui ai jamais dit de à tel ou tel média, c'était elle seule qui décidait, affirme t-elle. Mais tout le monde me sollicitait pour ses coordonnées, et elle refusait qu'on les donne. Comme il n'était pas question de son numéro en p?ture, je l'appelais et lui disais : vous voulez de tel média, vous ne voulez pas ? J'étais dans une situation ingérable..."
Le lendemain, le correspondant local de l'Agence France-Presse (AFP), Gérard Dubus, est au domicile de Chantal, où il recueille une longue confession. "J'ai été frappé de plein fouet par cette histoire qui m'a énormément touché, [url=http://www.sidegemeinde.com/peutereyoutlet.php]peuterey sito ufficiale[/url] raconte t-il. Elle a parlé sans pendant une heure et quart. Pendant ce temps-là, le photographe qui m'accompagnait, Jeff Pachoud, la mitraillait sous tous les angles. A la fin, j'étais tellement ému par son récit que je me suis levé et je l'ai embrassée." Les photos seront les seules qu'elle a jamais autorisées.
COUP D'?P?E DANS L'EAU
La dépêche de l'AFP est reprise par une dizaine de quotidiens régionaux. De son c?té, la presse nationale tarde à réagir. Contrairement à son habitude, Le Parisien reste longtemps silencieux. Le Figaro fait un article dont le ton dépla?t fortement à Chantal. "Avec la presse écrite, elle s'est rendu compte qu'elle ne pouvait pas contr?ler ses paroles, elle a eu peur qu'on déforme son message", se souvient Philippe Lohéac, responsable de la communication de l'Association pour le droit à dans la dignité (ADMD), qui a beaucoup soutenu Chantal Sébire. "Du coup, elle a privilégié les audiovisuels."
PAPARAZZI DANS LES BUISSONS
"ELLE M'A APPEL? POUR M' VERTEMENT"
Le jour où elle dépose sa requête, le 12 mars, l'affaire prend encore plus d'ampleur. "On voit là la fonction symbolique du juge, explique son avocat, Me Gilles Antonowicz, vice-président de l'ADMD. Notre requête a donné du crédit à sa demande d'aide active à et, à de là, tout s'est emballé."
On y voit Chantal dans son petit appartement, entourée de ses trois enfants, Virginie, 29 ans, Guillaume, 27 ans, et Mathilde, 12 ans, sa maladie et sa démarche pour une aide active à . Le reportage pla?t à Chantal, elle "aime bien le commentaire" de la journaliste. Mais il passe complètement inaper?u. C'est un coup d'épée dans l'eau.
A l'aise avec la radio, Chantal accorde plusieurs interviews à RTL. Elle continue aussi à avec l'AFP et apprend sur le tas les règles du "on" et du "off the record". A Gérard Dubus, qui l'appelle [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] pour de ses nouvelles, elle parle de la requête qu'elle va déposer au tribunal de grande instance pour le droit de se un produit létal. Pour elle, [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] c'est une confidence, pour lui une information à . [url=http://d-recorders.com/cgi-bin/aska.cgi?%3Eon]hollister outlet sale Le risq[/url] Le journaliste fait immédiatement une dépêche.
Quand elle arrive à Plombières-lès-Dijon, en juillet 2007, pour se de sa fille a?née, infirmière dans [url=http://demo.cck.me/bbs/forum.php?mod=viewthread&tid=8698]www.tagverts.com/barbour.php Laide aux migrants, une affaire de femmes Dunkerq[/url] la région, Chantal Sébire est dans un état très dégradé. Cette ancienne professeure des écoles, qui exer?ait dans la région de Grenoble, souffre depuis 2002 d'un esthésioneuroblastome, une tumeur rarissime qui lui déforme cruellement le visage et la menace d'un accident vasculaire à tout moment.
Fin février, Ann-Ga?lle Matoksy est recontactée par les enfants de Chantal. Inquiets pour leur mère, dont l'état se dégrade, ils lui demandent de un sujet de portée nationale. Devant leur insistance, la journaliste convainc France 3 de son reportage, le 25 février. Cette fois, le sujet est remarqué. La machine médiatique est enclenchée.
Des journalistes appellent de l' entière, [url=http://web-owls.com/about/journalist/comment-page-1/#comment-573734]Bombardement de Bouaké Alliot-Marie visée par une plainte[/url] de Duba? ou du . "Chantal devenait paradoxale, raconte le président de l'ADMD, Jean-Luc Romero, elle nous disait un jour qu'elle ne voulait plus d'interview, on arrêtait de lui les demandes, et le lendemain, on se rendait compte dans la presse qu'elle en accordait encore."
Le 6 mars, elle accorde un entretien au Monde, qui sera publié dans notre édition du 13 mars. Puis, elle ferme la porte aux autres journaux. Le numéro de téléphone inscrit à son nom sur l'annuaire est rapidement hors service, elle devient injoignable. Les rares personnes qui disposent de sa ligne privée et de son téléphone portable sont priées de les secrets. La pression médiatique s'accentuant, elle ne répond [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] plus elle-même [url=http://www.diecastlinks.co.uk]hollister outlet[/url] aux appels incessants, s'en remet à ses proches pour .
De cette bourrasque médiatique, aucun participant n'est ressorti indemne. Passée brutalement de l'ombre à la lumière, Chantal Sébire a entretenu une relation passionnelle avec les médias, doublée d'une fascination réciproque. "J'ai vraiment tenté de gérer cette relation au mieux, mais on en a pris plein la figure, témoigne Ann-Ga?lle Matoksy. Je n'ai pas craqué parce qu'elle était très dr?le. Elle savait vous oublier sa maladie, c'était quelqu'un de très particulier."
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