cekyophr5
Joined: 10 Aug 2013
Posts: 10694
Read: 0 topics
Location: England
|
Posted: Tue 9:09, 17 Sep 2013 Post subject: www.achbanker.com/home.php La culture est aussi un |
|
|
A contrario, il n'y a pas de ministère de la culture aux Etats-Unis. Pourtant, une immense coalition d' privées, d'agences publiques, d'institutions à but non lucratif, de riches philanthropes, d'universités, de communautés, tous autonomes, finissent par "politique". Par ailleurs, un système fiscal très avantageux (les associations 501c 3) assure une indépendance financière à quantité d'acteurs culturels. Le résultat ? 2 millions de personnes aux Etats-Unis vivent directement de la culture. Aucun autre pays au monde n'affiche un tel pourcentage d'artistes au sein de sa . Cette culture de masse s'impose-t-elle au détriment de la culture classique et élitiste ? Non, à c?té des blockbusters d'Hollywood, les Etats-Unis [url=http://www.nsl.co.jp/jinzai/postmail.cgi]barbour paris A Fukushima, e[/url] comptent 1700 orchestres symphoniques ; 7,5 millions de tickets d'opéra y sont vendus chaque saison et les musées y enregistrent environ 500 millions de visites annuelles. Les films d'auteurs à "microbudget" sont beaucoup plus répandus dans ce pays qu'en et les "petits" trouvent des créneaux spécifiques. D'ailleurs, ce sont souvent les minorités culturelles qui mènent l'innovation artistique.
Faut-il la "déferlante américaine" ? Les ge?liers culturels aiment à peur à leurs prisonniers. Comme si la culture européenne - riche, diversifiée et pluriséculaire -allait [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350246077266&ssPageName=STRK:MESE:IT]peuterey e-G8 les inquiétud[/url] subitement s' [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] ! C'est là tout à la fois le r?le véritable des institutions subsidiées et la stupidité des usagers culturels. Pour forte, notre identité culturelle doit [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] nécessairement s' sur l'extérieur. Elle l'est d'ailleurs depuis toujours. Claude Lévi-Strauss [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] a, depuis longtemps, démontré l'ineptie de cette idée na?ve d'une culture originellement pure. Loin de à la spécificité culturelle, le commerce et le libre échange permettent à une culture de et de se réinventer en permanence. Inversement, [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220783463366]barbour uk Euro 2012 les Ru[/url] [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] c'est quand on veut "protéger" une culture qu'on la fige et qu'elle meurt...
éenne s'est prononcée, sous l'impulsion de la France notamment, en faveur du maintien de l' des culturels et audiovisuels des négociations de libre échange qui vont s' cet été entre l'UE et les Etats-Unis. Opposés à toute libéralisation et à l'origine d'une pétition signée par de nombreux artistes, les frères Dardenne mettent en garde contre la "déferlante américaine" qui, à les en , menacerait l'existence même du européen.
Si les règles de l'OMC s'appliquaient à ce secteur, plusieurs institutions culturelles subventionnées auraient effectivement du souci à se mais il est erroné d' que la libéralisation - qui a généré des avantages considérables pour les producteurs et consommateurs dans tous les autres secteurs -serait nécessairement un mal pour la européenne. On rétorque généralement que "la culture n'est pas une marchandise". Faux ! La culture est une marchandise comme une autre. cela ne revient pas à culture et marchandise (comme on dit que A = A). La culture ne se réduit pas à une marchandise mais c'est aussi une marchandise. Une création culturelle est produite par l'artiste. Matérielle ou non, elle peut être appropriée ou diffusée en vertu d'une logique commerciale.
S' face à l'énoncé de cette vérité, n'est-ce pas mépriser et méconna?tre la nature même de la marchandise ? Le point commun entre les biens et les services culturels et tous les autres biens et services, c'est qu'ils sont tout à la fois évaluables en argent (la monnaie permet de biens et services hétérogènes) et qu'ils ne se réduisent pas à cela. On répondra que créer une ?uvre d'art est autre chose qu' une voiture ou étiqueter des légumes. Certes, nombre de marchandises sont triviales et banales mais ce [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] n'est pas le cas de toutes les marchandises. Qu'est-ce qui pourrait une différence de traitement entre l'artiste et les autres professions ? Une dignité [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] supérieure ? La recherche du beau mérite-t-il plus de protection que la recherche de la vérité ou de la au fondement de quantité de professions ? Quelle que soit la nature du bien [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] produit ou du service presté, il résulte toujours d'un travail et ce dernier est, selon Karl Marx, l'activité [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] fondamentale de l'homme, celle qui définit littéralement l'humanité, celle qui permet l'épanouissement de la personne, [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] et la conduit à déployer ses "puissances personnelles". l'humanité par son travail n'est pas un privilège inhérent aux seuls artistes. Ainsi, reconna?tre que l'objet culturel est - entre autres choses - une marchandise, ce n'est nullement à son authentique dignité.
"2 MILLIONS DE PERSONNES AUX ?TATS UNIS VIVENT DE LA CULTURE"
Les artistes qui ont signé la pétition des frères Dardenne [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] réclament le maintien d'une protection ou plut?t de leurs protecteurs institutionnels. Cette inquiétude vient de loin. Comme l'écrivait le poète , la culture européenne plonge "ses origines dans les cours [royales]" et "sent les faveurs du prince". Rien n'a vraiment changé : la culturelle [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] européenne fait largement dépendre les artistes de l'Etat, maintient la plupart d'entre eux dans la pauvreté et crée constamment des [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] injustices et des inégalités. En effet, dans un système de subsides, les artistes "bien en cour" et les "gros" acteurs (opéras, thé?tres, etc.) raflent tout. La majorité des artistes, elle, doit se des miettes.
Dans une tribune retentissante publiée il y a quelques mois dans le journal "Le Monde", le producteur fran?ais Vincent Maraval expliquait que, dans le top 10 des 220 films produits l'année passée en France, un seul seulement était rentable. Pourtant, le cachet de certains acteurs est pharaonique (cinq fois le cachet d'un acteur américain pour des recettes dix fois moindres), le scandale étant ici que ces acteurs sont - dans ce merveilleux système fran?ais d'exception culturelle - payés avec l'argent public (au détriment de la masse des autres acteurs, figurants et intermittents de spectacles qui galèrent toute l'année) et par l'obligation qui est faite aux télés nationales de des quotas de films fran?ais.
|
|