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Le déséquilibre entre cotisations patronales et salariales crée ainsi une pression continuelle à l'augmentation des salaires bruts, alors qu'il n'est pas possible de bénéficier à la fois de salaires bruts élevés et de prestations sociales aussi élevées. Cette situation est très bien exprimée par le président d'Air France-KLM, qui constate qu'il ne lui [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] est pas possible d'éviter que les salaires bruts convergent.
a exprimé sa volonté d' [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] pour à la France de sa compétitivité. Sur ce front, notre pays est effectivement confronté à un problème extrêmement compliqué. Mais c'est un sujet encore largement tabou.
La réforme la plus conséquente consisterait à la France sur ce que font tous les pays autour de nous, et particulièrement l'Allemagne, à répartir de fa?on beaucoup plus égalitaire les charges sociales entre employeurs et salariés. Compte tenu de l'écart existant (164 milliards d'euros en 2008, plus de trois fois le rendement de l'), la [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] t?che ne pourrait être accomplie que progressivement, et dans un premier temps les entreprises devraient par des augmentations de salaire l'alourdissement des cotisations salariales.
On comprend pourquoi cette répartition aboutit à extraordinairement la différence pour les entre salaire brut et co?t du travail. Or, il [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] est difficile pour les Fran?ais de conscience qu'une bonne partie des cotisations patronales (prestations familiales, maladie surtout) doit être intégrée dans leur salaire.
Plus égalitaire
Ce n'est qu'à plus long terme que, à l'occasion des nouvelles embauches et des négociations sur les salaires, un [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] effet de modération salariale pourrait se . La période électorale n'est propice à aucune de ces réformes de fond. Mais le débat vient d'être ouvert, ce qui est un grand progrès. Et il faudra bien qu'il aboutisse.
Il ajoutait, ce qui est évidemment capital, [url=http://ilms-saga.jp/cgi-def/admin/C-002/notice-board/visit/main.pl?PAGE_NUM=1%2525255Dfarmville]louboutin Coupe dAsie de foot[/url] que les salaires bruts, donc avant cotisations patronales, convergeaient globalement avec l'Allemagne et les Pays-Bas. Si le siège de l'entreprise était situé aux Pays-Bas, les co?ts seraient inférieurs de 700 millions d'euros pour le personnel, sans 130 millions d'euros pour les taxes. Voilà, brutalement exprimé pour une entreprise phare mais aussi pour beaucoup d'autres (Renault et PSA par exemple), le problème fran?ais du co?t du travail. Ce problème a trois causes.
La première est le co?t très élevé, en valeur absolue, de la protection sociale en France. L'écart avec les autres pays change suivant les années, mais, en 2008, dernière année avant la crise, les dépenses de cette protection étaient par exemple, en pourcentage de PIB, supérieures en France de 3,5 points à ce qu'elles étaient en , en Italie et en Allemagne, de 2,5 points par rapport aux Pays-Bas et [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] de 1,5 point par rapport au et [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] à la .
La deuxième cause, toujours du point de vue du co?t du travail, est la répartition du financement entre cotisations pesant sur ce co?t et contributions publiques (financées par les ). La comparaison a été réalisée par la Cour des comptes. En 2008, au niveau du [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] salaire moyen, le montant total des prélèvements sociaux (le "coin social") représentait 33,9 % du co?t du travail en Allemagne, et 46,8 % en France (contribution sociale généralisée et contribution pour le remboursement de la dette sociale incluses), pour un "coin fiscal" à l'inverse près de trois fois supérieur en Allemagne. C'est ainsi que les prestations familiales et une partie importante de la maladie sont en Allemagne payées par l'imp?t.
La troisième cause [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] est, à l'intérieur du financement par les cotisations sur le travail, une répartition complètement différente dans les deux pays entre cotisations patronales et salariales. En reprenant le même exemple pris par la Cour des comptes, les cotisations salariales sont les [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] mêmes dans les deux pays, alors que les cotisations patronales [url=http://fdgl.gain.tw/viewthread.php?tid=1&pid=310893&page=750&extra=page%3D1#pid310893]moncler outlet Football les Pays-Bas découvrent un Luis Suarez très mordant[/url] sont de 19,7 % en Allemagne contre 46,8 % en France !
est expert à l'Institut fran?ais pour la recherche sur les administrations [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/4pcs-LED-Tyre-Tire-Valve-Caps-Neon-Lights-Bike-Car-New-/220639832483]jordan pas cher Awesome Reaso[/url] et les politiques publiques (Ifrap).
Néanmoins, le président est prêt [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] à sur l'imp?t le financement de certaines charges. C'est ce à quoi tend le projet de TVA sociale qu'il a présenté, mais le résultat sera très ténu : le taux de droit commun de la TVA de 1,6 point, ce qui para?t être un maximum admissible, ne ferait que transférer à peine 10 milliards d'euros, soit un tiers seulement environ de la charge des cotisations familiales, laquelle repose actuellement entièrement sur les cotisations patronales, au taux de 5,4 % !
Le président d'-KLM, entreprise dont on conna?t les problèmes actuels, soulignait il y a quelques mois devant la mission de l'Assemblée nationale sur la compétitivité que, pour un salaire brut de 100, Air France paie ses [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] salariés, charges sociales comprises, 146 en France, mais 119 aux , 129 en , 125 au , 121 en , 129 en et 124 en .