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Il [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] reste peu de temps, ont alerté de nombreux participants au Forum social mondial, pour accentuer le mouvement des opinions publiques contre la guerre - y compris aux ?tats-Unis mêmes - de fa?on à isoler de plus en plus les dirigeants bellicistes de la Maison-Blanche.

Porto Alegre (Brésil),
envoyé spécial.
À quelques encablures de la fin des travaux du troisième Forum social mondial, deux sentiments en apparence contradictoires agitent les dizaines de [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] milliers de participants des rencontres de Porto Alegre. Le premier est l'euphorie que peut provoquer le fait d'avoir installé durablement face au monstre froid de Davos un forum fraternel. José Dirceu - l'équivalent d'un premier ministre au Brésil - constatait ainsi : " La force morale du FSM est si grande que la question sociale est désormais au centre des agendas des gouvernements et de Davos. " Le second est celui de l'urgence. Entre la remise du rapport Blix, chef de la mission d'inspection de l'ONU, sur lequel pèse la redoutable machinerie de la Maison-Blanche, et le discours sur " l'état de l'Union ", que doit prononcer demain George W. Bush, " il reste peu de temps pour construire un mouvement contre la guerre américaine en Irak ", estimait Medea Benjamin, l'une des nombreuses militantes américaines présentes à Porto Alegre.
Si une question au moins rassemble tout le monde au sein du FSM, c'est que personne ne croit que l'Irak menace la sécurité du monde. Tarik Ali, écrivain et cinéaste pakistanais, soulignait que " le seul pays dans cette région qui dispose de moyens de destruction massive est Isra?l ". Il ne s'agit pas plus de libérer le peuple irakien de la dictature. " En matière de pétrole, les ?tats-Unis n'ont jamais toléré la démocratie. " En témoigne l'exemple vénézuélien. Au-delà du contr?le du pétrole arabe et latino-américain, qui [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] est l'objectif, cyniquement avoué par l'entourage du président américain, le débat porte sur [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] l'émergence, après " l'effondrement du Mur ", d'un seul " empire " : celui des ?tats-Unis.
Samir Amin, militant du tiers-monde, estimait dans une formule lapidaire que " les ?tats-Unis détestent les grands pays. Parce que la Chine, l'Inde, la Russie, le Brésil peuvent devenir des p?les [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] de transformation du monde ". Si l'analyse des causes conduisant à la guerre couvrait un spectre assez large, allant de l'assimilation hasardeuse [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] et pour le moins maladroite de Bush à Hitler (Samir Amin) à la théorisation du fait que " l'espèce humaine ne s'aime pas ", ce qui conduirait " à une guerre de civilisation autour de l'axe Bush-Ben Laden " (Patrick Viveret), tous les intervenants étaient d'accord pour inciter " à dépasser les fragmentations des luttes " pour isoler les ?tats-Unis. L'évolution des sondages en Europe et aux ?tats-Unis montre d'ailleurs que l'équipe Bush est loin d'avoir emporté l'adhésion des Américains à une guerre " préventive " sans l'aval de l'ONU. En Europe et en Amérique latine, les scores sont sans appel : personne ne veut de la guerre.
Les sources du risque de guerre sont à rechercher au [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] cour des contradictions de la mondialisation néolibérale. La liste des destructions provoquées par les politiques économiques dites du " consensus de Washington " (celles du FMI, de la Banque mondiale, de l'OMC et dans une moindre mesure des Nations unies) dressée par les délégués est impressionnante. Alicia Castro, militante syndicale et députée argentine, décrivait par le détail l'effondrement d'un [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] pays qui fut le plus riche du sous-continent. Pour elle, " les banques et les marchés financiers portent la responsabilité de l'écroulement du pays et de la confiscation de l'épargne populaire argentine ". Face à ce pays " anémique, le FMI nous conseille la diète ", soulignait-elle avec amertume.
La condamnation du " consensus de Washington " est une chose, tenter de le dépasser en construisant des alternatives viables, comme le [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] recommande [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] la belle formule du FSM " Un autre monde est possible ", est une entreprise autrement difficile. Face aux propositions nombreuses et convergentes sur la nécessité de réformer les grandes institutions multilatérales dans le sens du progrès social, condition du développement durable, ?velyne Herfkens, coordonnatrice du programme des Nations unies pour le développement, estimait que le FSM et les agences de l'ONU pouvaient " avoir un agenda commun ". Pour elle, les organisations présentes à Porto Alegre souhaitent finalement " une mondialisation qui soit inclusive et non qui génère l'exclusion ". Il conviendrait donc de corriger " le déficit de régulation et le déficit de démocratie " pour parvenir à remettre les institutions multilatérales (FMI, OMC, etc.) au service des attentes sociales et de développement du monde. Si l'on n'y prenait garde, la critique radicale de Porto Alegre pourrait ainsi être récupérée. Il s'agirait alors - comme y incitait ?velyne Herfkens - que le FSM aide au bon fonctionnement du " [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] consensus de Washington ".
La question de la " récupération " ou non du FSM par les forces mêmes contre lesquelles il se bat renvoie à ses relations avec les luttes syndicales et politiques. Fausto Bertinoti estimait, dans le cadre d'un débat de " Transform ! ", que le phénomène " le plus positif ces dernières années, c'est l'installation d'un mouvement critique global du néolibéralisme. Ce mouvement change la culture politique de l'ensemble du monde comme en témoignent Gêne, Florence, Porto Alegre ". Pour le secrétaire général de Refondation communiste en Italie, " un nouveau cycle s'amorce, avec une nouvelle génération politique et de nouvelles formes politiques d'autogouvernement, de nouveaux pouvoirs et une nouvelle radicalité ". Il estime ainsi que la gauche latino-américaine " a su tirer parti de cette nouvelle culture qui rejette les alliances politiciennes ". Pour [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]outlet hogan[/url] lui " l'Europe peut donner vie à ce nouveau cycle d'expériences sociales ".
José Dirceu, de son c?té, estimait que l'enjeu en Amérique latine est " d'articuler le mouvement social avec le politique et l'institutionnel ". Pour lui, " sans alliance, on ne peut rien b?tir face à la droite et au modèle néo-libéral ". Le FSM sera-t-il la " nouvelle jeunesse de la politique " où bien sera-t-il une béquille sociale à un marché capitaliste en crise ? C'est tout le débat de Porto Alegre.
Okba Lamrani

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