cekyophr5
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Posted: Sun 15:55, 22 Sep 2013 Post subject: doudoune moncler homme La propriété de son |
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"Arguments [url=http://www.sdxjxx.sdedu.net/wygkcn_GuestBook.asp]hollister[/url] fallacieux, criera-t-on. Celui ou celle qui travaille dans la couture vend sa force de travail, tandis que la prostituée, elle, vend son corps, elle se vend donc elle-même, tout comme ceux qui vendent leurs organes."
Certes, on se prostitue pour de l'argent, et non pas, par définition, gratuitement ; mais si tous ceux qui sont poussés à parce qu'ils ont besoin de leur vie étaient considérés comme des esclaves, il ne resterait que quelques rentiers pour se prévaloir du statut d'hommes libres. Je suis, pour ma part, assez favorable à l'idée de revenu universel inconditionné. Mais il est curieux qu'on ne se montre jamais aussi furieusement anticapitaliste qu'avec la prostitution...
Marcela Iacub est juriste. A 21 ans,elle devient la cadette du barreau de Buenos Aires et se spécialise en droit du travail. En 1989, gr?ce à une , elle vient [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler homme[/url] à Paris, où elle devient expert en droit et bioéthique. Elle est également chercheuse au CNRS. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages.
Une femme qui est forcée de se est une esclave, et non pas une prostituée. Ce qui est criminel, c'est l'esclavage, et peu importe la t?che à laquelle la victime est vouée.
Pourtant, la prostituée n'aliène rien d'elle-même définitivement. De même que la personne qui invente des logiciels informatiques loue son cerveau ou vend un service intellectuel, celle qui se prostitue loue ses organes sexuels, vend un service sexuel, et non pas un organe sexuel. Elle fait un métier [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] tout à fait comparable à celui d'un masseur. Mais on dit que le sexe n'est point comme [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] le cerveau ou la main, que un service sexuel est un acte très intime, très personnel, que la froideur de l'argent ne lui convient pas. son sexe, entend-on souvent, c'est se tout entier, de sorte qu'on ne pourrait le sans se soi-même : comme un esclave !
Il semble décidément difficile, dès lors qu'on se place dans le cadre d'une morale du consentement, de la prostitution. Certes, [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] il reste la solution de , explicitement, à une morale de la vertu et des "bonnes moeurs". Mais, dans ce cas, si l'on ne veut pas être de nouveau incohérent, il faudrait l'ensemble de la révolution sexuelle sur une telle morale, et aux gens l'usage de leurs organes sexuels qui pla?t à l'Etat. Mais cela a un nom : c'est une Restauration.
L'incohérence, c'est-à-dire l'incapacité à jusqu'au bout de ses , n'est pas seulement un vice de la pensée : elle a parfois de f?cheuses conséquences politiques. Ne l'oublions pas.
La manière la plus répandue de en cause le consentement des personnes qui se prostituent est de l'amalgame avec celles qui sont contraintes par des trafiquants à des rapports sexuels contre de l'argent que par ailleurs elles ne touchent pas. Mais devrait-on "prostituées" ces victimes de la criminalité organisée ? Peut-on que les [url=http://bonzipal.com/index.php?do=/blog/1867192/louboutin-pas-cher-get-yourself-familiar-with-vga-to-vertise/]louboutin pas cher Get Yourself Familiar With VGA To Vertise[/url] anciens esclaves américains étaient [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] des agriculteurs lorsqu'ils récoltaient du coton ? On disait d'eux qu'ils étaient des esclaves.
Hélas, sur ces questions agace. On en [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] vient rapidement à des arguments plus émotionnels. On dit : "N'avez-vous jamais parlé à des prostituées ? N'avez- pas entendu qu'en général elles ne font pas cela de gaieté de coeur, mais parce qu'elles y sont contraintes par la nécessité et la misère ? Quelle femme, en vérité, pourrait apprécier de se ainsi ?"
D'ailleurs, ce n'est pas parce qu'un domaine d'activité humaine est gangrené par des esclavagistes qu'on y renonce : on pourchasse les criminels, et on crée un cadre légal pour les autres. Ainsi, le [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] fait qu'il existe en France des ateliers clandestins de couture rend-il les employés des industries textiles qui respectent le code du travail eux aussi des travailleurs forcés ?
La révolution sexuelle n'a-t-elle pas imposé le principe selon lequel le caractère licite d'un rapport sexuel ne dépend que du respect du consentement des partenaires ? Et la prostitution n'est-elle pas une activité sexuelle où le consentement s'exerce à son état le plus pur ? A tel point qu'on négocie les tarifs, on choisit ses clients, on fixe d'avance ce qu'on [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] fera ensemble, toutes choses que les gens éperdus de passion ne sauraient . Et pourtant, les détracteurs de cette activité s'acharnent désormais à nous que les prostituées ne sont pas vraiment consentantes. Car quel autre type d'argument serait-il légitime d' qui soit compatible avec une morale du consentement ?
Au fond, les détracteurs de la [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] prostitution veulent que la morale du consentement ne s'adresse qu'à ceux qui cherchent à leurs désirs ou à éprouver du plaisir dans la réciprocité. Il leur para?t scandaleux qu'on l'utilise pour des relations unilatérales comme la relation [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] prostitutionnelle. Mais pourquoi serait-il illégitime de à un rapport sexuel pour une autre raison que le désir irrésistible qui nous y pousse ou pour le plaisir délicieux [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] qu'on y trouve ?
Il s'agit là d'une conception de la sexualité tout à fait respectable, et que beaucoup d'entre nous partagent, mais qui n'en reste pas moins une parmi d'autres. Avons-nous le droit de l' à tout le monde ? Un Etat pluraliste, qui fait sienne une morale du consentement et non pas de la vertu, ne saurait une conception unique de la sexualité à tout un chacun : il cherche à les différentes significations et valeurs que les citoyens peuvent à cette activité. Et d'ailleurs, si l'on voulait que toute sexualité soit intime, personnelle, ne devrait-on pas , par exemple, les partouzes et les activités sexuelles de ce genre ?
qu'avec la révolution sexuelle, tous les stigmates frappant la sexualité multiple ou hors mariage des [url=http://park19.wakwak.com/~takeda-kazu/cgi-bin/bbs/aska.cgi?res=24185]hollister paris Presse Goog[/url] femmes disparaissant, la prostituée conna?trait la même promotion sociale que la fille-mère. De femme salie par une activité réprouvée, elle deviendrait une travailleuse ni plus ni moins honorable que les postières ou les écrivaines.
Il n'y a rien là qui aille contre les règles ordinaires du consentement. A [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] combien d'actes sexuels tant d'honnêtes gens consentent-ils tous les jours qui n'ont ni pour cause le désir, ni pour conséquence le plaisir, mais par exemple la générosité, la routine ou un certain sentiment du ? A l'opposé, ne peut-on aussi des actes sexuels non consentis mais que les victimes désirent ou dans lesquelles elles éprouvent du plaisir ? De tels actes ne manqueraient pas pour autant d'être heureusement considérés comme des agressions sexuelles.
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