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"Le placement sous surveillance électronique [PSE, sur le site du ministère de la justice] est devenu la panacée en termes d'aménagements de peine, explique Marie-Blanche [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] Régnier, secrétaire générale de du syndicat de la magistrature. Malheureusement, il arrive trop souvent que cette mesure ne soit pas accompagnée d'un suivi socio-éducatif. Un manque qui vide un peu de son sens l'aménagement de peine. Qui plus est, cet aménagement est privilégié aux dépens d'autres comme ou ." Ainsi, aujourd'hui, 989 personnes bénéficient d'une mesure de placement à l'extérieur et 2 036, d'une mesure de semi-liberté.
"De même, ajoute-t-elle, les juges d'application des peines prononcent moins de libérations conditionnelles simples, en préférant une période probatoire de PSE (ou autre, semi-liberté) car ils ont l'impression de contr?ler un peu plus la personne condamnée, ce qui reste à , quand on voit le contr?le exercé par les CIP [conseillers d'insertion et de probation], qui sont surchargés."
Plus modérée, l'Union syndicale des magistrats (USM) cible ses critiques sur le dispositif de surveillance électronique de fin de peine (Sefip) qui, depuis la loi pénitentiaire, permet aux détenus condamnés à une peine inférieure à cinq ans d' les quatre derniers mois de leur peine à domicile. "Une surveillance organisée automatiquement, attendue par les détenus à qui on ne demande pas d'aménager un projet : c'est contraire à l'idée de réinsertion", explique , vice-présidente de l'USM. Pour autant, cette mesure reste marginale et ne concerne aujourd'hui [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] que 514 personnes. "Le Sefip est un échec, confirme , présidente de l'Association nationale des juges d'application des peines (ANJAP). Vider les prisons, sans projet derrière, ?a n'a pas de sens."
L'Observatoire des prisons (OIP) dénonce une autre dérive. "Cette mesure écarte les plus défavorisés d'une alternative à l'incarcération, car elle [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti soldes[/url] implique au départ une certaine stabilité sociale", déplore Marie Crétenot, [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] juriste à l'OIP, dans la mesure où le détenu doit d'un et d'un avant son placement sous surveillance électronique. "Ces populations vont par conséquent jusqu'à la fin de leur peine en prison avec une sortie peu préparée."
Pour l'avocate , spécialiste du droit de l'exécution de la sanction pénale, il est regrettable [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] que "le PSE soit devenu l'aménagement de peine le plus utilisé par les JAP, notamment pour des raisons budgétaires, alors même que d'autres mesures seraient parfois plus adaptées à certaines personnes. Comme par exemple le placement extérieur, qui implique un vrai encadrement ."
Alternative à l'incarcération, le PSE n'en reste pas moins une véritable peine, comme le rappelle Gw?naelle Koskas, juge d'application des peines à Bobigny. "Psychologiquement, c'est un dispositif intenable au-delà de six mois. La personne sous PSE devient en effet son propre gardien, et le risque de le en situation d'échec, s'il ne respecte pas ses horaires de sortie, est grand." En outre, ajoute-t-elle, "c'est une peine qui touche aussi la , quand il y en a une, car elle doit s' aux contraintes du PSE. On vit avec, on dort avec, on se lave avec. C'est la version moderne du boulet."
Pour la présidente de l'ANJAP, le PSE [url=http://www13.plala.or.jp/gakuki3/cgi_bin/aska/aska.cgi]abercrombie soldes Un travail[/url] est une bonne [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin[/url] mesure, mais il faut prudent. "Il ne faut pas que la France devienne comme la Grande-, qui a 50 000 personnes équipées de bracelets électroniques et une carcérale qui explose. Le risque d' trop largement le PSE serait en effet de les tribunaux correctionnels se plus généreux avec les condamnations et plus facilement de la détention, en sachant que celle-ci pourra s' avec un PSE." Et la présidente de le modèle finlandais qui ne place pas en détention pour des peines inférieures à six mois : "Ils utilisent [url=http://www.osterblade.com]moncler outlet[/url] assez peu le PSE et beaucoup plus le principe des jours/amende. Gr?ce à cela, ils ont réduit leur parc pénitentiaire de 25 %."
Une hausse à double tranchant donc, dont certains professionnels expliquent qu'elle répond à une [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] volonté politique. "Le bracelet électronique repose sur une posture démagogique", juge le Snepap-FSU (Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire), qui représente les travailleurs sociaux. Il permet [url=http://wx.jazzsynth.com/wxcgi/kizai/sunkizai.cgi?mode=form&no=83&page=%22]abercrombie pas cher Quand le[/url] aux politiques de qu'ils sont d'accord avec l'aménagement de peine, malheureusement, les moyens ne sont pas là." Ainsi, alors que l'étude d'impact accompagnant la loi pénitentiaire recommandait le recrutement de mille conseillers d'insertion et de probation, pour notamment les capacités du suivi socio-judiciaire allant avec le PSE, seuls quarante-neuf l'ont effectivement été, selon le Snepap-FSU.
"L'AM?NAGEMENT DE PEINE DOIT ?TRE INDIVIDUALIS?"
Par ailleurs, explique le syndicat, "c'est une mesure symbolique destinée à l'opinion publique. Mais c'est une vision erronée. Plusieurs [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] ont montré que ?a n'empêchait pas la commission de l'infraction. La libération conditionnelle apporte par exemple un taux de récidive inférieur à celui du PSE. Nous sommes pour l'aménagement [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] de peine, mais il faut que celui-ci soit individualisé."
Lire :
les surpeuplées. Avec , la France n'a jamais compté autant de personnes en détention. Parallèlement, le nombre de sous surveillance électronique a augmenté de près de 25 [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister[/url] % entre mars 2011 et mars 2012. Selon l'administration pénitentiaire, 8 856 personnes bénéficiaient de cet aménagement de peine contre 6 664 l'année dernière.
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Céline Verzeletti, secrétaire nationale de la CGT pénitentiaire, regrette pour sa part "une politique carcérale fondée sur [url=http://www.themontserratreporter.com/attorney-at-law-warren-cassell-and-his-law-firm-win-major-high-court-ruling-in-montserrat/#comment-195221]Going On A Road Trip[/url] la gestion de flux dans laquelle le PSE occupe une fonction importante" et dénonce le poids des lobbies de l' du contr?le et de la punition. Pour la France, c'est la société Datacet qui a remporté l'appel d'offres. En 2011, le budget global du ministère de la justice pour le PSE et le placement sous surveillance électronique mobile était de 19,5 millions d'euros.
Une augmentation marquée de ce de surveillance mis en vigueur en 1997 dont les professionnels de la dressent un bilan contrasté. S'ils s'accordent sur l'idée qu'il est essentiel de des alternatives à l'incarcération, beaucoup déplorent que cette mesure ne soit pas accompagnée d'une réelle de réinsertion.