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Pour cette victoire, le management mise sur l'emploi précaire (CDD, intérim, travail à temps partiel et saisonnier) comme modalité disciplinaire, pour les jeunes surtout qui veulent leur place sur le marché du travail. Et il s'évertue à précariser, subjectivement cette fois, les salariés bénéficiant d'un emploi stable, pour sur eux aussi une emprise sans faille.
Ce discours s'est imposé en 1984 autour d'une émission d'Antenne 2 intitulée "Vive la crise" avec et reprise dans un numéro spécial de Libération. Il s'est renforcé avec la mise en place des 35 heures. On a ainsi pu le président Sarkozy les Fran?ais à réhabiliter la "valeur travail".
On aurait tort de l'effet délétère de cette situation sur [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] ceux qui perdent pied dans le marché du travail ou dans les . [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] Loin de se déculpabiliser d'un ch?mage devenu massif, de pressions souvent démesurées au travail, ils se sentent stigmatisés.
Loin de sur l'intelligence collective pour et des parts de marché, le management fran?ais a opté pour une attaque en règle de [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs2/epad.cgi]doudoune moncler homme Les he[/url] la professionnalité et de l'engagement de ses salariés, compromettant leur santé et psychique, tout [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] autant que notre .
Mais nombre de recherches mettent en [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] évidence que cette suspicion, cette défiance (qui aggravent ainsi le désespoir des exclus de l'emploi et des naufragés [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] du travail) sont le socle du modèle managérial [url=http://dyxplzx.d3374.jit8.cn/dyplzx_GuestBook.asp]moncler ou[/url] fran?ais, celui qui le rend néfaste tant du point de vue des conditions de vie au travail que de l'efficacité globale des entreprises.
A cette fin, il est parti en guerre contre les ressources dont disposent ces salariés stables, c'est-à-dire leur métier et leur expérience qui leur permettent de ma?triser leur fonction, d'alléger les difficultés et de se d'un point de vue argumenté sur leur travail opposable aux directives, aux critères et méthodologies de la [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] hiérarchie.
Les multiples restructurations, changements qui balaient les entreprises fran?aises de fa?on [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] frénétique ont ainsi souvent pour objectif de des salariés qui ont sans cesse tout à réapprendre pour leur poste, et qui se sentent en permanence sur le fil du rasoir face à des objectifs démesurés et des évaluations indifférentes au travail réel.
UN CH?MAGE DEVENU MASSIF
Ils ne trouvent aucune compréhension et encore moins de compassion chez leurs concitoyens. Ils sont désespérément seuls dans l'épreuve qu'ils traversent, seuls et honteux.
A ce désespoir prend sa part un discours selon lequel les Fran?ais auraient un rapport malsain au travail. Peu enclins à , ceux-ci auraient tendance à se et, lorsqu'ils travaillent, ils seraient surtout occupés à défendre leurs acquis.
En [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] effet, le management fran?ais, convaincu que les salariés dont il a "hérité" ne sont pas les "bons" et galvanisé par ce discours de discrédit ambiant, s'est lancé dans une bataille identitaire sans pitié pour les plier et les d'adhérer à son idéologie et sa rationalité.
Les travailleurs sont ainsi doublement victimes tandis que le management qui les précarise objectivement et subjectivement est dédouané.
La lettre envoyée récemment par [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] , le PDG américain de Titan, au ministre du redressement productif, , dans laquelle il se moque des salariés fran?ais ("Ils ont une heure pour leurs [url=http://sr0768.com/bbs/read.php?tid=8180]peuterey outlet Hit the road Jacques[/url] pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures"), aurait-elle été imaginable hors d'un tel contexte ?
ASSEOIR UNE EMPRISE SANS FAILLE
comme le mal-être au travail peuvent à un même désespoir. Si les immolations par le feu choquent particulièrement, les suicides de ch?meurs et de salariés font désormais partie de notre quotidien.
Sur la base d'une politique systématique d'individualisation, la modernisation managériale s'affirme ainsi par une de précarisation des salariés, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] une précarisation objective comme subjective. Aux c?tés [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] d'offensives idéologiques et éthiques destinées à les esprits, à séduire, à , le management cherche à [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] les conditions obligeant hic et nunc les salariés à les alliés inconditionnels de leur entreprise, les relais dociles de ses choix et objectifs dans le cadre d'un capitalisme de plus en plus financier.
Ce de discrédit jeté sur les salariés fran?ais est déconnecté de la réalité : on sait que de nombreuses catégories ne bénéficient pas des 35 heures, et surtout que la productivité horaire en France est une des plus élevées au monde. Mais il fait régner une suspicion généralisée. Ceux qui sont au ch?mage font-ils tout ce qui est possible pour du travail ? Ceux qui sont au travail font-ils ce qu'il faut pour être compétents et performants ?