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Traduit de l'allemand par
Supposons un instant qu'en Grande-Bretagne les eurosceptiques [url=http://cgi.ebay.ca/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=321008881654&ssPageName=STRK:MESE:IT]woolrich outlet La réforme de[/url] triomphent et que la Grande-Bretagne sorte de l'UE. La Londres en sortirait-il plus souverain pour décider de ses propres affaires ? Non ! Très probablement, les Ecossais et les Gallois, eux, resteraient dans l'UE. Le par conséquent se diviserait. Et la Grande-Bretagne – non, l'Angleterre – perdrait une grande part de sa souveraineté, si la souveraineté signifie la capacité d' les décisions d'autrui comme celle d' la main sur ses propres affaires.
Le taux de ch?mage dépasse la barre des 10 %, mais il s'élève à 26 % en [url=http://www.skoda-witzke.de/woolrichoutlet.php]woolrich online shop[/url] Espagne. A la différence de l' et de l'Italie, la France peut encore à des taux d'intérêt assez bon marché. L'économie fran?aise demeurait en 2012 la cinquième dans le monde. Hollande ne décha?ne certes pas l'enthousiasme, et sa présidence est surtout riche en incidents de parcours. Mais il a de l'intelligence, du sérieux et il comprend que la France doit réinventer sa place en Europe dans un monde globalisé.
Certes, le bilan de la présidence Hollande a été jusque-là décevant. Mais mérite-t-il la guillotine pour autant ? Prenons acte [url=http://www.corsodiesperanto.it/peuterey.php]peuterey outlet[/url] de ce que les espoirs suscités lors de sa campagne électorale ont tous été dé?us. Si son programme avait consisté à s' à l'hystérie de l'austérité et à dans le portefeuille des riches, force est de que, pour le moment, la réussite n'est pas au rendez-. Après que le Conseil constitutionnel a retoqué, en décembre 2012, l'imp?t de 75 % sur la tranche des revenus supérieurs à 1 million d'euros, cette politique a viré à la farce et l'affaire Cahuzac a répandu là-dessus un message dévastateur sur la double morale des gens au .
NATIONALISME COSMOPOLITE
"MERKIAVELLI" DOMINE L'EUROPE
La clef du changement est la foi en un européen. Quelle pourrait être [url=http://www.corsodiesperanto.it/hoganit.html]hogan outlet[/url] cette vision d'un européen ? C'est là-dessus que doit absolument tout débat : quels sont les buts de l'Union européenne ? a-t-elle un [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] sens ? Pourquoi d'ailleurs l'Europe ? La première finalité de l'Europe, et qui prend en ce moment toute son importance, se traduit par le fait que les ennemis d'hier sont devenus les voisins d'aujourd'hui ; pas toujours de bons voisins, certes, des voisins qui se querellent, qui s'ignorent, qui entretiennent des stéréotypes réciproques... mais sans l'hostilité de naguère. Vu la violence de l'histoire européenne, cela relève du miracle.
L'UE est donc beaucoup plus à même de défendre les intérêts nationaux que les nations ne pourraient jamais le toutes seules. Telle est l'idée que l'on doit défendre pour l'Europe, en Europe.
LE REPLI, L'APATHIE OU LE CHANGEMENT
Lire le débat , avec le philosophe et sociologue , le politologue é, le philosophe , l'écrivain et le chroniqueur au .
et dans le monde a fini par toute pertinence historique, lui qui, après 1945, a servi de fondement [url=http://www.burnabystorage.com/barbour.php]barbour sito ufficiale[/url] identitaire à une France fière de son "modèle ", de son Etat fort et centralisé. L' était la vitrine des [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] acquis [url=http://www.marrakech-hotel.fr]hollister france[/url] de cet Etat moderne à l'intérieur. Au niveau , la puissance [url=http://konoha.hoikuen.to/cgi/bbs2/yybbs.cgi?quot%25253B%25253B%2525252520su]moncler outlet Holiday Vacati[/url] fran?aise dépendait de sa position exceptionnelle au sein de l' (UE). Elle s'est maintenue dans la durée gr?ce au moteur européen franco-allemand. Or, ces facteurs ont perdu de leur impact.
Tout le monde parle d'Europe. Mais personne ne renverse la problématique. Nous [url=http://www.villazuki.it]woolrich outlet online[/url] devons réfléchir non seulement à une vision différente de l' européen, mais aussi à une "nation différente". Comment l'identité de la "Grande Nation", le nationalisme et la catégorie de l'Etat-nation démocratique sont-ils capables de s' de l'horizon du XIXe siècle pour s' au cosmopolitisme du XXIe ? Nous devons clairement opérer une distinction entre un fondamentalisme national nostalgique, qui ferme les yeux à l'Europe et au monde, et un nationalisme cosmopolite.
Sa deuxième finalité [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] est de une réponse à la mondialisation. L'Europe est une assurance qui empêche la disparition des nations européennes dans l'insignifiance. Une France posteuropéenne serait une France perdue, une Allemagne posteuropéenne le serait aussi, comme une Italie posteuropéenne, etc. L' de l'Europe doit représenter une alternative aux risques engendrés par la mondialisation. Le modèle de la modernité nationale et capitaliste, que l'Europe et l'Occident ont imposé au monde, s'est révélé faillible, voire autodestructeur.
Pour un pays [url=http://www.lotogame.fr/louboutin-pas-cher/]louboutin[/url] ainsi "sonné" par la mondialisation, trois réactions sont envisageables : le repli, l'apathie ou bien le changement. La tentation du repli se caractérise par un alliage de la moderne et du nationalisme. On se met en situation de dénégation face aux risques. Mais, par un paradoxe, le nationalisme de la "Grande Nation" est devenu l'ennemi même de ladite "Grande Nation", car il ne fait qu' les difficultés qu'affrontent la France et l'Europe. Lors de la dernière présidentielle, les formations nationalistes de droite comme de gauche ont obtenu près de 30 % des suffrages – et, si l'on peut se aux sondages, elles gagnent encore du [url=http://www.skoda-witzke.de/woolrichoutlet.php]woolrich[/url] terrain. Voilà un vrai défi ! Or, je ne vois personne d'autre que Fran?ois Hollande, tout chamboulé qu'il soit en ce moment, qui puisse le . L'apathie découle du nihilisme postmoderne. Ses racines sont donc plus anciennes que la simple désillusion provoquée par les débuts du quinquennat.
Le modèle social s'effrite, parce que le néolibéralisme et le marché mondialisé représentent désormais des modèles universels. La catastrophe de Fukushima, toujours mena?ante, a brisé le tout-nucléaire fran?ais. Quant à l'UE – faut-il le ? –, elle se trouve plongée dans une crise profonde. Allons plus loin : la conception qui veut que les affaires européennes se règlent gr?ce à une alliance de l'Allemagne avec une France forte est minée non seulement par la médiocrité des performances économiques fran?aises, mais surtout par le fait que c'est en que la d'austérité est con?ue et que "Merkiavelli" (un mélange de Merkel et Machiavel) domine l'Europe. Une Allemagne qui en même temps – position typiquement schizophrénique – refuse d' la responsabilité du bien commun européen.
Toutefois, l'excitation des éditorialistes qui font sur leur échafaud de [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]www.tagverts.com/barbour.php[/url] papier para?t très exagérée et tout à fait intempestive. Le chroniqueur du Financial Times Gideon Rachman, quand il compare la situation de la Grande-Bretagne avec celle de l', trouve, lui, que la France ne s'en sort pas si mal. Le déficit budgétaire pour cette année s'y élève à 3,7 %, contre 7,4 % en Grande-. L'endettement de [url=http://cgi.innersense.jp/dxg/bord/joyful.cgi]doudoune moncler Deux juges v[/url] la France a dépassé il est vrai 90 % du PIB fin 2012, mais celui de l'Italie atteint des sommets de 125 %.