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"Les enfants peuvent feindre la mort au cours de presque n'importe quel jeu, de nos jours, explique au Tampa Bay Times le psychothérapeute Simon Bosès. Mais lorsqu'on prend un moment pour discuter avec eux et qu'ils [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] disent : 'Je vais te tuer', ils ne comprennent pas ce qu'ils disent. La mort, à cet ?ge, n'est pas quelque chose de final. C'est un retour à la case départ."
Bienvenu dans le camp d'été thématique "Hunger Games", qui vient d'ouvrir ses portes en Floride. Surfant sur la popularité de ?Hunger Games?–?vendue [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] à des millions d'exemplaires et?adaptée au cinéma?–??une école de Largo a eu l'idée de proposer un camp de vacances reprenant la trame de la saga de Suzanne Collins. Ses livres dépeignent une société fictive?dans laquelle des adolescents ?gés de 12 à 18 ans s'entretuent jusqu'à ce qu'il [url=http://www.getconversational.com]hollister france[/url] ne reste qu'un survivant, érigé en héros [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] national. Une vision contemporaine de?Sa Majesté [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] des [url=http://www.oneg.zakkaz.ne.jp/~saya/cgi-bin/joyful/joyful.cgi]jordan pas cher Quite Easily [/url] mouches, de William Golding, ou de Battle Royale, le film japonais tiré du roman de Koshun Takami.
Ce camp inspiré d'un film particulièrement violent propose-t-il des activités fondamentalement?différentes des jeux que pratiquent naturellement les enfants, toujours prompts à jouer [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] aux cowboys et aux indiens ?
Mais dans ce passage de la fiction à la réalité du jeu, certains enfants perdent leurs repères, comme le raconte une journaliste du Tempa Bay Times, qui a réalisé . Elle cite des dialogues pour le moins perturbants entre les 26 enfants participant à l'aventure :
Film de promo du Summer Camp Hunger Games :
"Si je dois mourir, je préfère être tué par une flèche", lance le petit Joey à qui veut l'entendre. Ne me tuez pas avec une épée, je préfère encore me faire tirer dessus". Un peu plus loin, Frances, 10 ans, la plus jeune participante, met la touche finale à l'affiche qui annonce le tournoi final :?"LOSING MEANS CERTAIN DEATH" ("Perdre revient à une mort certaine").
La révélation de l'existence du camp a suscité une?levée de boucliers dans certains médias américains (, , etc.).?Le directeur du Hunger Games Camp, Ted Gillette, a [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] aussit?t défendu le concept de son camp d'été, "qui utilise les livres, expurgés de [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] leur violence, pour enseigner aux enfants le travail d'équipe et l'estime de soi, entre autres choses", rapporte le . Il rappelle la variété des activités proposées (thé?tre, arts, compétitions académiques et compétitions sportives en plein air). Les enfants, souligne-t-il, apprennent à travailler la terre et à fabriquer leurs propres arcs, mais ils tirent sur des cibles, et non les uns sur les autres, comme on le voit sur :
"Je ne veux pas te tuer". Rylee Miller a des scrupules. Elle a 12 ans. En face d'elle, sa meilleure amie, Julianna Pettey, 12 ans aussi. Cette [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] dernière fait moins de difficulté :?"Je vais s?rement te tuer en premier. Peut-être que je [url=http://www.smallwebs.com/noah_classified/item/158853]www.vivid-host.com/barbour.htm Selecting The Right[/url] vais te poignarder".
Pour Susan Toler, psychanalyste spécialiste des enfants, en revanche, l'idée même de ce camp est "impensable". "Quand les enfants lisent des livres ou regardent des films, ils sont simples observateurs, à l'écart des tueries. Mais quand ils commencent à s'approprier le r?le et à l'incarner pleinement, ?a devient plus proche. La violence devient alors nuisible".
Mais face au manque évident de recul des enfants face à la violence à venir, les organisateurs, "déconcertés", ont décidé d'apporter quelques modifications de dernière minute au jeu. Pour s'éliminer, les enfants devront arracher [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] les drapeaux noués à leur taille, et l'expression "prendre une vie" a remplacé le [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] verbe "tuer". Peine perdue. Les activités du camp ont beau ressembler à celles de tout autre camp de vacances, la morbidité de la fiction est omniprésente.
"Qu'est-ce qu'on fait en premier ? Est-ce qu'on commence par se tuer ?" demande ingénument le petit Sidney, 14 ans. "Non ! pas de violence cette semaine", lui répond une monitrice. Une phrase qu'elle devra marteler [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] tout au long de la journée, débordée par l'enthousiasme des gamins, obsédés par l'idée de s'entretuer. La violence attendra. A la fin de leur première semaine d'entra?nement, les participants pourront enfin jouer [url=http://www.zuiaisofa.com/news/html/?245641.html]air jordan pas cher Lopen space ne fait pas le bonheur des salariés[/url] à se tuer symboliquement dans le tournoi final.