cekyophr5
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Posted: Wed 8:35, 23 Oct 2013 Post subject: hollister De lEurope, du socialisme et de la digni |
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1. - Dans l'état actuel de l'économie mondiale, plus aucun pays isolé, et même pas totalement les Etats-Unis ou la , ne peut efficacement les évolutions qu'il subit. La dimension continentale est la première des conditions d'efficacité. Le souverainisme n'a pas d'. Pis, il est une démission devant l'ampleur du combat.
une société moins injuste et plus humaine. Il a massivement contribué à l'amélioration des salaires et des conditions de travail et à l'émergence de la Sécurité sociale. C'est un bilan important. Mais la tragique dérive par l'économie intégralement administrée et le totalitarisme a conduit à l'échec final et à la disparition déshonorante du seul projet alternatif conséquent au capitalisme.
Le caractère plus humain du capitalisme européen continental est en train de disparaître au profit du capitalisme beaucoup plus brutal des Anglo-Saxons.
Au point qu'il n'y a plus de projet alternatif crédible, que les désaccords sont profonds et paralysants sur les éventuelles corrections ou inflexions souhaitables ou possibles, que la désespérance s'est emparée du mouvement -démocrate et plus largement des forces de progrès. Au final, personne n'y comprend plus rien. Nos grands débats actuels, sur la mondialisation et sur l' sont à l'évidence marqués d'ignorance, de confusion, d'hypocrisie, de stratégies personnelles, et d'une absence complète de vision longue.
2. - Dans l'état actuel des forces [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister[/url] politiques et des prises de conscience, l'espoir de négocier une nouvelle Constitution meilleure est nul. L'argument "votons non pour la crise et on renégociera mieux" est vide de toute réalité, et par conséquent hypocrite.
4. - Il n'y a pas d'autre choix que de la perspective d'une Europe se renforçant progressivement et dans une décennie ou deux assez structurée juridiquement et puissante politiquement pour qu'enfin une majorité de gauche puisse y une sérieuse inflexion du capitalisme vers une société solidaire.
- volonté d' l'Union de la gauche contre (1947-1968),
Trente ans après, les trois grandes régulations ont disparu, les riches se sont enrichis, les inégalités se sont énormément aggravées tant entre le Nord et le Sud qu'à l'intérieur de tous nos pays, la pauvreté de masse a fait sa réapparition dans les pays développés, la protection sociale s'érode partout, les services publics sont menacés, le système est redevenu instable et a enregistré six crises financières majeures depuis quinze ans, jusqu'à présent contenues dans leur cadre régional, l'épuisement des ressources et la pollution continuent à tout va puisqu'on refuse les règles qui les endigueraient. L'humanité va dans le mur.
Le deuxième événement, totalement étranger au premier, aurait pu se quelques décennies ou même siècles plus tôt, mais il est survenu dans la seconde moitié du XXe. C'est le fait que quelques pays d'Europe ont décidé de se par des liens institutionnels de nature à la guerre impossible entre eux. L'objet est la paix, le moyen est l'organisation et l'approfondissement de l'interdépendance économique. L'un des résultats est la mise en place d'un marché de très grande dimension permettant aux de la zone d'acquérir la taille mondiale.
C'est alors que se produisit un événement intellectuel inouï. Un groupe de professeurs de Chicago, conduits par , élabora une nouvelle doctrine qui disait en gros : Nous vivons une phase extraordinaire de l'histoire du monde. Après des millénaires de pauvreté, il devient riche. Cela tient à ce que nous avons inventé un moteur efficace, le capitalisme et la libre entreprise et un carburant surpuissant, le profit. Et si l'on faisait encore plus de profit, le système serait encore plus performant. Débarrassons-nous des impôts, des entraves au marché que sont les services publics et la Sécurité sociale, et des multiples règles qui limitent le profit cumulable par les entreprises. Quelle que soit l'activité en cause, l'équilibre atteint par le marché est le meilleur possible et toute intervention publique ne peut que le détériorer.
Le projet social-démocrate a toujours été et demeure de au renforcement [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] de cet ensemble institutionnel tout en définissant [url=http://www.ebay.com/itm/aw-cgi-/160623306404?clk_rvr_id=401952862072]barbour jackets Peter Eigen, [/url] - c'est loin d'être encore fait - un projet spécifique pour l'Europe, afin qu'une majorité de gauche puisse enfin y un jour l'édification d'une société solidaire en économie de marché, d'en dé l'identité, d'en le rayonnement, et de en uvre l'indispensable politique étrangère nécessaire pour à la paix dans le monde, ou l'hégémonie américaine, et activement une vraie solidarité mondiale. Avec l'Europe intégrée comme elle l'est, et l'euro, on est à peine à la moitié de ce chemin historique.
3. - Au cas de victoire du non en France, il n'existe aucune force ou coalition de forces prêtes à les négociations dans l'intention de le combat pour la lutte contre le capitalisme dans ces conditions.
L'Europe s'est initialement fondée sur la liberté des échanges et l'ouverture au monde, ce qui n'avait que des avantages au temps où jouaient encore les trois grandes régulations. Mais il est impossible de en arrière sur ces points maintenant qu'elles ne jouent plus. Du coup, l'Europe subit de plein fouet les conséquences de ces nouvelles règles du jeu, d'autant plus que la volonté des forces politiques dominantes n'est assurément pas d'y résister.
L'Europe et ses institutions ne sont pour rien dans cette évolution catastrophique qu'elles n'ont pas inventée mais qu'elles subissent. Là est la clé de compréhension de nos drames actuels.
Cet increvable capitalisme, que l'on croyait affaibli et menacé après la grande crise de 1929-1932 et la seconde guerre mondiale, s'est pleinement rétabli dès les années 1950 et n'a cessé depuis de son emprise sur le monde.
, ancien premier ministre, est député européen (groupe socialiste).
Cette philosophie simpliste et erronée, qui prône l'âpreté au gain, la baisse des impôts et la diminution de l'influence de l'Etat, conquit l'adhésion des puissants de l'économie et de la finance en un temps record. Forces politiques et électeurs, puis gouvernements et institutions internationales s'y rallièrent [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=110854464629]nike air jordan pas cher La c[/url] en masse en Amérique du Nord, au , en Europe, chez les dragons asiatiques.
Mais ces enjeux sont trop forts, le PS trop soucieux de fidèle à l'idéal européen de Jaurès, Blum, Mitterrand et Delors, la France trop chargée de responsabilité pour que cette faute soit commise.
6. - La comparaison des attitudes est toujours significative. oui nous fait comme Chirac et Bayrou. , pour éviter cette compromission, comme Pasqua et Le Pen, comme nos partenaires communistes qui, pour être de gauche, n'ont pas vraiment depuis soixante ans et Staline compris fait montre d'une grande perspicacité politique, et surtout comme Bush le souhaite, ce qui est le plus grave et le plus dangereux. Est-ce raisonnable ? Est-ce juste ?
- refus de se en (1918-1919),
- refus des guerres coloniales (1956-1962),
Telle qu'elle est, l'UE paraît déjà beaucoup trop intégrée et puissante aux yeux de certains. Des forces de désagrégation sont à l'uvre, puissantes dans quelques pays membres, et surtout à l'extérieur [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] ; l'administration américaine actuelle est la première depuis l'origine à ouvertement son souhait de l'Europe affaiblie : l'existence de l'euro lui a interdit toute contre-attaque financière contre la France ou l' à propos de l'.
Ce sont des forces politiques définies et enracinées comme nationales qui ont imposé ces nouvelles règles du jeu à cruauté sociale aggravée dans tous nos pays comme en Europe.
Quant à la formule selon laquelle ce texte "sacraliserait le libéralisme en l'écrivant dans le marbre", elle n'a aucun [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti sneakers[/url] rapport [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister outlet[/url] avec la réalité du texte écrit. Une majorité de gauche ayant un projet cohérent pourrait déjà très différemment les politiques européennes dans le cadre de cette Constitution.
Nous maintiendrons, c'est sûr.
Depuis le rétablissement du capitalisme après la guerre, pas loin de soixante ans maintenant, trois événements majeurs se sont produits, indépendamment les uns des autres ou presque, et qu'il importe profondément de si l'on tient à ce qui se passe et où l'on va. Je ne retiens pas ici le quatrième événement majeur, l'émergence du terrorisme mondial, trop récent et pas de taille pour vraiment sur le cours des choses, sinon l'.
L'Europe institutionnelle s'est construite sans référence à aucun projet de société, sinon l'élément fondamental mais partiel d'y préserver la liberté d'entreprise et les droits de l'homme. Il n'y a pas eu d'accord sur l'intention ou le besoin d'en un, pas plus que sur la définition de ce qu'il pourrait être, ni à l'origine ni maintenant. Les forces conservatrices, en gros dominantes pendant toute la période, ont maintenu en Europe un capitalisme classique comme elles ont su le dans chacun des Etats membres, à quelques avancées sociales significatives près, notamment en France. Ces mêmes forces ont [url=http://www.osterblade.com]moncler outlet[/url] de manière constante réussi à empêcher l'émergence d'une identité politique européenne et d'une capacité européenne significative à en uvre une politique étrangère et une de sécurité communes.
- refus de la non-intervention en (1936),
On honore la politique et la démocratie en respectant ses adversaires. Je l'ai longtemps fait. Je ne le peux plus. Je respecte les souverainistes, mais je ne respecte pas les défenseurs du non qui se prétendent pro-européens.
Le projet actuel de Constitution consolide ce qui est acquis, simplifie les procédures, incorpore enfin la charte des droits dans le dispositif constitutionnel et donc judiciaire. Il maintient la paralysie en politique étrangère et rappelle que l'Union européenne est fondée sur la libre entreprise. Il fournit aussi la base juridique nécessaire pour demain le débat sur une définition plus ambitieuse des [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140751362926]woolrich outlet Des ex-consei[/url] services publics, l'ampleur minimale de la protection sociale et les conditions de protection et de promotion de la diversité culturelle. Ce qu'il interdit - une politique étrangère décidée à la majorité, une extension des procédures communautaires à tout le champ social - l'était déjà sous les traités précédents.
Tel est l'implacable enchaînement des faits. Il interdit de des arguments et des positions à l'évidence irréalistes ou intenables. Les conséquences en sont fortes et nombreuses.
Ce texte assurément insuffisant ne comporte que des avancées, mais aucun recul. Le nom qu'il porte, "Constitution", ne change rien au fait qu'en procédure, sinon par le contenu, c'est un traité classique. Il sera difficile à , certes, mais comme les autres et pas plus.
Or, compétente uniquement pour les affaires de production, de travail et d'argent, mais pas pour de la souffrance du monde, guerres, famines, sous-développement, l'Europe n'émeut ni n'enthousiasme. Elle n'en est que plus fragile.
Le troisième événement majeur de la fin du XXe siècle n'a aucun rapport avec les deux premiers, mais il les colore et les affecte gravement. C'est un changement massif et mondial dans les règles de fonctionnement du capitalisme. C'est lui qui donne son caractère incontrôlable et dangereux à la mondialisation provoquée par l'évolution des techniques.
Les forces capitalistes ont gagné cette manche d'un siècle, stratégiquement et économiquement, en réussissant en plus à passer ce message dans toutes les opinions que le capitalisme, ce serait la liberté.
Le capitalisme est un système terriblement efficace, mais socialement cruel et gravement instable. C'est même cette instabilité qui a failli tout par la crise et la guerre.
5. - Les travailleurs de France souffrent profondément de cette situation, nous le savons tous et n'y pouvons pas grand-chose à court terme. Seule l'explication attentive et le rappel de la perspective à long terme peuvent ré à cette angoisse. Il est indigne de les dans le sens du poil en les emmenant dans une impasse car la victoire du non ouvrirait une crise qui affaiblirait aussi l'économie, donc la croissance et l'.
De ce fait, partout en Europe et notamment en France, la part des salaires dans le PIB baisse et les salaires stagnent ou augmentent trop lentement, la protection sociale diminue et le chômage demeure beaucoup trop élevé, aggravé qu'il est en France par la démographie, à quoi nous ne pouvons rien non plus, et par les insuffisances de la formation professionnelle, seul facteur sur lequel la France pourrait, chez elle, améliorer un peu les choses.
Ce serait donc l'arrêt de la dynamique européenne, la première victoire de forces antieuropéennes qui craignent le potentiel futur de résistance au système [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] que comporterait une Europe politiquement mieux intégrée, et de ce fait le début de la désintégration. L'argument majeur des soi-disant européens qui prônent le non est donc à l'évidence mensonger.
Dans tous ces cas, les positions des minoritaires de chaque époque étaient cohérentes, réalistes, et parfaitement traduisibles en actes gouvernementaux. Ce n'est pas le cas cette fois-ci, et c'est une tragique grande première. Il n'y a pas de perspective d'une [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] amélioration de la Constitution à la suite d'une crise. Il n'y a pas de perspective d'une amélioration de la situation des travailleurs de France en cas de chaos européen. Il faut même le contraire. Nous sommes en pleine hypocrisie.
C'est la raison pour laquelle je crains qu'au cas d'une victoire du non, victoire qui n'emporterait pas le respect, des dizaines de milliers de militants nous quittent, même si personne dans la direction, comme ce sera mon cas, ne les y invite. Nous serions en [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] outre durablement et profondément coupés de tous nos partis frères européens, ce qui précisément interdirait la stratégie de rebondissement espérée par les protagonistes du non.
Après la guerre, le capitalisme restauré a connu trente ans de croissance régulière [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry sale[/url] dans une stabilité surprenante et un progrès social constant. Cela tient à ce que l'on y respectait trois grandes régulations affectant tous les pays développés. Celle de Keynes : servez- donc des publiques pour les oscillations du système au lieu de des équilibres formels. Celle de Beveridge : faites une bonne protection sociale : non seulement ce sera plus humain, mais cela stabilisera le système par un niveau de demande sociale donc de incompressible, donc résistant à toute crise. Et celle d' : payez de hauts salaires si vous voulez que les gens consomment. Ce furent les "trente glorieuses", plus d'un quart de siècle de croissance à peu près linéaire.
- opposition aux orientations économiques du Programme commun et du candidat Mitterrand (1976-1981).
7. - Dans son siècle d'histoire, le a connu quelques cas d'affrontement irréductible entre des positions inconciliables entre la politique majoritaire et les convictions minoritaires :
Le premier relève de la technologie. L'accélération vertigineuse des vitesses, dans les de biens, de personnes et d'information, dans l'analyse, le traitement et le calcul des données, et dans l'acte de production a réduit les dimensions du monde, rendu interdépendantes toutes nos nations et provoqué par nécessité l'ouverture des frontières à tout ce qui bouge sauf les hommes : produits, capitaux, , idées, modes, vêtements et . La pollution, les épidémies et la criminalité n'avaient naturellement pas attendu. Cette évolution découle purement de la technique et se serait produite dans n'importe quel système d'organisation sociale nationale ou [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] internationale. L'expression "village planétaire" en décrit bien [url=http://www.fibmilano.it]woolrich outlet[/url] le résultat.
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