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"On risque de au milieu du gué, s'alarme Jean-Louis Auduc, ancien directeur d'IUFM, car qu'on [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] le veuille ou non, l'enjeu du concours va , aux yeux des étudiants, sur le contenu de la formation, et reléguer au second plan les questions de transmission des savoirs." Sa solution ? en débat ce que doit être l'enseignant de demain, redéfinir collectivement sa "feuille de route" pour dépasser la vieille querelle entre "faire cours" et "faire classe".
Le nouveau cursus reposera sur un "modèle hybride", explique Mme Mons : "consécutif" car les étudiants suivront d'abord une formation académique en licence, "simultané" parce que les masters [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] intégreront des éléments de [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] professionnalisation.
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Dans la tête des ministres, [url=http://www.fibmilano.it]woolrich[/url] ces [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti soldes[/url] écoles auront des missions plus vastes que celles des instituts universitaires de formation des ma?tres (IUFM). Elles assureront la formation – initiale et continue – des enseignants et des personnels [url=http://www.laifeng.org.cn/mjzz/E_GuestBook.asp]mulberry s[/url] d'encadrement, de la maternelle au supérieur. Elles seront une composante des universités, dotées d'instances de décision et d'un budget propres.
les hussards noirs du XXIe siècle, doivent leurs portes. Les ministres de l'éducation nationale et de l', Vincent Peillon et Geneviève Fioraso, doivent [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] les "porteurs de projets" lundi 29 avril, pour "remobiliser les troupes, le cap", explique-t-on dans leur entourage. Il reste quelques semaines aux universités pour décider du contenu des formations. Une précipitation qui fera de 2013-2014 une année de transition.
Dès septembre, un master "métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation" doit être mis en place. Quatre "mentions" sont prévues : premier degré, second degré, encadrement éducatif, et pratiques et [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister[/url] ingénierie de la formation. L'alternance, mise à mal avec la réforme de la mastérisation (2010), sera valorisée : les étudiants multiplieront les [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour[/url] stages – de découverte dès la licence, d'observation [url=http://cgi.ebay.co.uk/170693034119]abercrombie milano Jours tran[/url] en master 1, en responsabilité en master 2. Un "tronc commun" sera dispensé à tous sur des compétences transversales – conduite de la classe, soutien aux élèves en difficulté, évaluation, orientation...
Des professeurs plus nombreux et mieux formés : c'était l'engagement pris par lors de son installation , il y a un an. Plus nombreux ? Le pari est bien engagé. Mieux formés ? Beaucoup reste à .
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"Cette professionnalisation est un vrai défi, mais elle ne doit pas se résumer aux deux années de master, relève , de la Conférence des présidents d'université. Il faut les efforts en amont en reprenant les contenus de la licence, pour que les étudiants qui arrivent en master 1 sachent vers quel métier ils se dirigent, et en aval avec la formation continue." Le volume horaire, qui relève de l'autonomie des universités, pourrait 500 heures en master 1, et entre 250 et 300 heures en master 2.
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"PR?CIPITATION ?PUISANTE"
Si personne, ou presque, ne conteste l'intérêt de cette professionnalisation, beaucoup doutent de la possibilité d', en si peu de temps, un équilibre entre la théorie et le terrain – surtout avec un concours placé en fin de master. "La professionnalité d'un enseignant, ?a ne peut plus être seulement l'apprentissage de pratiques héritées des prédécesseurs, relève [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] Vincent Troger, ma?tre de conférences à l'IUFM [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] de l'université de Nantes. Cela demande au moins trois ou quatre ans pour à en classe des savoirs savants, des savoir-faire et sur soi un regard critique."
"L'idée [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] qu' est un métier qui s'apprend semble du bon sens, observe la sociologue . Et pourtant, nous arrivons à ce constat avec deux décennies de retard sur certains pays car nous avons privilégié l'idée de la vocation, du don, plut?t que de la formation." L'apprentissage simultané des savoirs et des savoir-faire : c'est la voie choisie par les pays dont les systèmes éducatifs sont considérés comme les plus performants. La France, elle, a longtemps conservé un modèle de formation dit "consécutif" : la discipline d'abord, la pédagogie ensuite.
"C'est la pagaille, l?che . On nous a assuré qu'on allait être intégré à l'université de Nantes. Mais l'IUFM possède des antennes dans chaque département de l'académie, y compris sur le territoire des autres universités." (Angers et Le Mans). "Est-ce que l'ESPE va être hébergée dans trois universités ? Est-ce que ce sera une école, ou une instance de coordination ? Les inscriptions vont bient?t débuter et l'on ne sait toujours pas où iront les étudiants ni comment leur formation sera financée !"
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Sur le terrain, la mise en chantier de ces ESPE est complexe. Surtout dans les académies comptant plusieurs universités – Versailles, Bordeaux, Toulouse, Lille... –, où la question du rattachement de l'ESPE est plus difficile à .
Les inquiétudes sont fortes, tant du c?té du Snesup-FSU, syndicat de l'enseignement supérieur qui réclame un "moratoire d'un an", que de la Conférence des directeurs d'IUFM qui regrette une "précipitation épuisante". Monté au créneau dès septembre 2012, un collectif de 230 chercheurs, formateurs et enseignants, rassemblés au sein du Groupe la formation des enseignants, dénonce un "effacement du cadre national de la formation". "L'opacité [url=http://posinet.jp/kissmark/kissbbs/kissbbs.cgi]louboutin pas cher You May No[/url] dans laquelle se met en place la réforme conduit à des projets très disparates d'une académie à l'autre", assure , professeur à l'IUFM de Créteil.